J’ai vérifié l’adage Une image vaut mille mots avec Avatar, fascinant pour son pouvoir d’évocation de notre société de consommation : comment ne pas y voir un parallèle avec le conflit du coltan avec lequel sont fabriqués nos téléphones portables ou le phénomène de la déforestation accentué par le commerce de l’huile de palme utilisé dans les cosmétiques et les produits alimentaires ? J’ai énormément aimé ce film et j’ai été portée par la 3D. Pourtant il n’y a pas que les images fortes qui font effet… il y a dans la légèreté de la BD quelque chose qui me plaît beaucoup. Festival d’Angoulême oblige (l’écologie était dans cette édition un thème central porté par Léonard de Turk et de Groot), j’ai fait une revue de presse illustration.
Attention, naïveté pour commencer, avec Tamagochan qui m’a fait sourire :
A cause du réchauffement climatique, les ours blancs sont menacés d’extinction. Mais aujourd’hui, en exclusivité mondialement internationale de la planète toute entière et de sa périphérie, je vous informe que j’ai trouvé LA solution
Auto bio de Cyril Pedrosa est excellent pour l’art de retourner les arguments pro-compost et recyclage :
Avec La main verte, Hervé Bourhis met une bonne dose de cynisme dans ses projections :
Surtout, surtout, je suis fan du Retour à la terre que je lis et relis dans la bibliothèque Nicolas.
Il y a ici une façon inimitable de croquer les néo-ruraux qui redécouvrent la campagne, les oiseaux et le potager. Tout simplement parce que son but n’est pas de parler de valeur écolos. Celles-ci sont fondues dans un scénario global et de fait, ne sont plus une fin mais un moyen. Finalement, la raison pour laquelle je chasse les images – publicité, peinture, illustration – c’est parce que, enfant comme adulte, elles évoquent des situations réelles, incitent parfois à agir, tout en laissant l’imaginaire se construire.