Alors que les scientifiques ont un jour tenté de retrouver Altlantide, Lemurie et Mu, la situation reste cependant différente en ce qui concerne Avalon. Avalon du terme celte afal signifiant "pomme" et Ynes Affalon "Terre des pommes", est un endroit fabuleux célèbre pour ces pommes et mentionné dans les légendes arthuriennes. Cité pour la première fois en 1136 par Goeffrey de Monmouth dans
Historia Regum Britanniae ou "L’histoire des rois de l’île de Bretagne", Avalon serait l’endroit où
le roi Arthur fut emmené pour guérir de ses blessures après sa dernière bataille contre Mordred, à Camlann; Avalon serait aussi l’endroit où son épée, Excalibur, aurait été forgée. Au 12e siècle, Avalon fut associé à Glastonbury, où les moines disaient avoir retrouvé les dépouilles du roi Arthur et de sa reine. Mais Glastonbury n’était déjà plus une île, ses terres étaient désormais entourées de marais depuis le drainage des alentours de Somerset Levels. D’après les chroniques de Giraldus Cambresis, Henri de Blois, abbé de Glastonbury durant le reigne d’Henri II, aurait organisé une fouille des terres de son abbaye. À une profondeur de 5m, les moines découvrirent un cercueil de chêne massif, orné d’une croix de fer où l’on pouvait lire l’inscription:
Hic jacet sepultus inclitus rex Arthurus in insula Avalonia, "Ci-gît le grand roi Arthur de l’île d’Avalon". Dans le cercueil furent trouvés deux corps, lesquels Giraldus appelle "Arthur et sa reine". En 1278, sous le regard du roi Edward I, les dépouilles furent à nouveau enterrées en grandes pompes, devant le Grand Autel de l’Abbaye de Glastonbury qui devint un lieu de pèlerinage jusqu’à la Réforme. Pourtant, les historiens excluent l’authenticité des dépouilles et l’attribuent à un coup de publicité visant à amasser des
fonds pour les réparations de l’abbaye qui avait presque totalement brûlé en 1184. Avalon joue aussi un rôle dans la littérature non arthurienne, telles que les histoires de la fée Mélusine qui aurait grandit dans l’île d’Avalon et celle d’Ogier le Danois qui fut enlevé par
Morgan le Fay, pour être emmené à Avalon. Dans la littérature médiévale romantique, l’identité d’Avalon est claire; il est un endroit couvert de vergers, comme traduit du celte, mais la route pour y accédé, que l’on dit uniquement connue des habitants de l’île et jamais précisément décrite, ne pourrait être que celle d’une pure fiction.
- 6 à 8 grosses pommes à cuisson pelées parées tranchées en quartiers (Fuji, Cortland, etc.)
- ½ tasse beurre
- ¾ tasse sucre
- Pincée de cannelle
- 1 portion de pâte feuilletée bien froide
Dans un grand poêlon de fonte faire fondre le beurre sur un feu modéré, y saupoudrer le sucre et retirer du feu.
Poser harmonieusement les quartiers de pommes dans sur le sirop obtenu et remettre le poêlon sur le feu, toujours modéré.
Laisser cuire une quinzaine de minutes jusqu’à ce que le sirop caramélise et devienne ambré.
À nouveau, retirer du feu, couvrir les quartiers de pommes de la pâte feuilletée en poussant son pourtour vers le fond de la casserole.
Effectuer quelques petites entailles dans la pâte feuilletée de façon à laisser la vapeur s’échapper durant la cuisson.
Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 30 à 35 minutes, ou jusqu’à bien gonflée et dorée.
Laisser tiédir une vingtaine de minutes et prudemment renverser la tarte sur une grande assiette de service (au besoin, retirer un peu de sirop avant de renverser, si les pommes ont trop juté pendant la cuisson).
Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison
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