Nouvelle chance avec cette nouvelle mise en scène de Benoît Jacquot , sous la direction musicale de Michel Plasson et surtout avec Jonas Kaufmann, dans le rôle de Werther.
Alors que le 1er acte m'avait laissé circonspect, avec le même avis que la fois précédente, les actes suivants m'ont emporté vers cette dramatique, renforcée par des décors de Charles Edwards, très classiques mais très forts tant par leur recherche de perspective que le fond de ciel gris ou l'intérieur de cet appartement si sombre, et par une mise en scène minimaliste qui conforte les chanteurs dans leur rôle, dans une société où tout est contrôlé.
Bien évidemment, l'interprétation de Jonas Kaufmann emporte le reste, confirmée par la salve d'applaudissements à la fin de la représentation.
Dernier jour aujourd'hui, 4 février 2010.