Languedoc-Roussillon

Publié le 03 février 2010 par Jfa

La décision du PS de présenter une liste contre celle, élue par les adhérents socialistes en Languedoc-Roussillon est, pour moi, une bonne décision, même si elle vient un peu tard. Je regrette simplement que ce ne soient que les “dérapages” verbaux incessants de G. Frêche qui soient sanctionnés et non sa pratique autocratique du pouvoir et un clientélisme que n’aurait pas désavoué Jacques Médecin, mais là …

Au passage, n’ôtons pas à cet homme ses mérites passés, je continue de m’étonner de la lente et inexorable dérive de celui qui, élu en 1977 (député en 75) à la Mairie de Montpellier et qui a fait d’une espèce de sous-préfecture sur le déclin la métropole dynamique actuelle. Avait-il vraiment besoin, à 70 ans passés, de se représenter,  35 ans après sa première élection ?  “Le pouvoir absolu corrompt absolument”, G. Frêche en est une des dernières illustrations avant celle, nationale, qui nous attend avec N. Sarkozy.

Le ver était dans le fruit dès la création du PS à Epinay bâti sur les ruines mais ayant conservé les virus de l’ex SFIO, les quelques “grosses fédérations” de l’époque assurant la victoire de F. Mitterrand. Mais c’est la transformation du PS, d’un parti de militants en parti d’élus à la fin des années 80, sa propension a rechercher systématiquement les compromis avec les grands barons sans se soucier de la manière dont étaient “gérées” leurs fédérations, compromissions qui se sont généralisées sous François Hollande, qui a généralisé à cette sitution.

Hors, à l’exception du Nord, qui réussit à se maintenir, j’ai vu ce qu’il est advenu du Var, ex-bastion socialiste,  où un des précurseur de G. Frêche (par les méthodes employées) M. Soldani régnait depuis Draguignan. Puis de Marseille, … Et demain de l’Hérault et de Montpellier. Des populations conditionnées au clientélisme vont assurer aux potentats des droites locales des majorités en béton. Et la corruption du clientélisme va s’accroître encore…

Le PS est responsable de cette situation et M. Aubry s’honore de cette décision, même si elle risque fort de se payer de la perte d’une région, puis, très vite, d’un département et de sa capitale.

Reste que cette décision vient bien tard et que tous les adhérents socialistes qui se satisfont de ces logiques d’écuries, de cartes, de “fans”, de votes truqués et de clientélisme, en préparent d’autres.

- Autoroutes. Marianne.

- Droits d’inscription à l’université. Histoires d’universités….

- Le conseil constitutionnel vu par Pierre Joxe. NouvelObs.

- “Procureurs, futures marionnettes de l’exécutif ?”. Blog “ça balance”.