Petit billet d’humeur aujourd’hui où je délaisse un peu l’ironie et l’indignation pour me laisser aller à la rêverie. Sans doute est ce grâce à la grève à la SNCF qui commence aujourd’hui car bien loin des défilés bruyants que désormais en France plus personne ne remarque, la grève était avant tout cette plage dont Rousseau disait : « Quand le soir approchait je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ». Douce plage qui se répand sur notre pays ou souffle une légère brise Marine Le Pen. La France des lumières se voile : Veni Vedi Vichy.
La saint valentin approche c’est le temps des roses, au PS on vit d’amour et d’eau Frêche. C’était hier la chandeleur commémorant la présentation de l’enfant Jésus aux prêtres du temps de Jérusalem qui ma foi n’étaient pas très catholiques. Les poètes regardent la lune en soupirant tels des vers de terre amoureux d’une étoile, cette lune si lointaine qu’Obama abandonne…
Je m’égare. Demain après des heures d’attentes dans les bouchons ou sur le quai du métro, quand vous vous direz qu’avec ces fichus grévistes il eût mieux fallut se rendre à pied au travail, n’oubliez pas que le dictionnaire culturelle en langue française des éditions Robert nous apprend que la grève était aussi cette partie de l’armure qui protégeait les jambes.
Oui, la grève de la SNCF protège nos petites pattes.
Mo²…