éd. Hors Collection, 126 p.
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Cette fois c'est fini. Dernier acte du petit Jésus diabolique de la BD, j'ai nommé Calvin. Haut comme trois pommes, Calvin est un joyeux garçon, qui n'aime pas l'école mais bien plus son ourson... On est fan inconditionnel et jusqu'à la dernière révérence de ce petit bout, un brin philosophe, un tantinet mégalo-narcissique qui fait les 400 coups avec son ours Hobbes.
On quitte le duo magique avec deux volumes spéciaux, d'abord la flemme du dimanche soir, un hors série « best of » en couleur : les meilleurs dreams du little boy en technicolor. Et puis l'ultima, tome 24 , appelée comme de juste, cette fois c'est fini qui comblera la tranche de la belle collection. Un au revoir fait de planches poétiques, de ces dernières imaginations fantastiques comme cette transformation de Calvin en éléphant et de ces fameuses brèves vignettes qui en un tournemain font tout à la fois sourire et réfléchir. Calvin, l'hyperman génialissime qui voit le monde magique à la lueur de son nombril est une part de nous tous, un morceau d'enfance qu'il nous rappelle à travers ses petits drames et ses grandes frasques. Devenu légende. Le petit égocentrique aurait adoré l'article, j'en suis sûr. On était fan, on restera nostalgique inconditionnel.