Peut-on écrire l’amour si on n’a pas souffert
Et dans la fin du jour, affronter ses travers
La souffrance est un gouffre dont on ne sort jamais
Une sale odeur de souffre vient à s’en échapper
On sait pourtant souvent pourquoi on en est là
Mais c’est dur maintenant de faire le premier pas
Une fois au dedans mais pourquoi en sortir?
Après tout à présent, c’est fini de souffrir
Il suffit de se dire qu’on n’a plus de raison
De nous laisser sortir la moindre tentation
Lentement se vider comme une coquille creuse
Que la mer a laissée insouciante et heureuse
Ne plus penser à rien et son corps oublier
Ne plus se sentir bien mais tout juste oppressé
La poitrine douloureuse, le souffle bien trop court
L’âme perdue malheureuse dans chaque fin de jour
C’est dans cette noirceur qu’on peut un jour rêver
Que vienne une lueur, pour tout illuminer
Alors dans le silence sentir une chaleur
S’insinuer dans nos sens, instiller le bonheur
Ce phare qui tout entier peut nous monter la voie
La planche de salut est celle à laquelle on croit
Alors vient s’exprimer ce que certains pourrait
De l’amour bien nommer ou bien de l’amitié
Car si on prend le temps de faire un peu le point
L’amitié est un lent amour qui ne meurt point
Souvent il est meurtri des mêmes douleurs de vie
Il nous fait mal aussi et pourtant nous uni
Cette lueur possible n’existe finalement
Que pour montrer la cible de nos doux sentiments
Et pour que l’on ressente dans le creux de nos cœurs
Que même un peu démente, pour nous cette chaleur
Nous fait bien sublimer le monde où l’on se meurt
Nous aide à supporter, tous les moments de pleurs
Mais peut on bien la voir cette foutu lumière
Si jamais dans le noir notre tête s’enterre
Pour bien savoir aimer il faut avoir souffert
Et pour avoir peiné l’amour même éphémère
Nous permet de comprendre que la vie est un jeu
A nous de bien apprendre si on veut vivre vieux
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