Selon les informations de TechCrunch, la version 2.1 de l'app s'est ainsi fait castrer. Mais pourquoi ? D'autant que si la fonction était disponible, bon nombre d'utilisateurs (et j'en suis) n'y ont jamais eu recours. En somme, elle servait à synchroniser ses lecteurs achetés ailleurs que sur le magasin de Stanza.
Petit croisement d'information... tiens donc... l'iPad ne dispose ni d'un slot pour une carte mémoire, ni... de port USB. Apple serait-il prévoyant au point de prévenir les réclamations des futurs utilisateurs de sa tablette et de se montrer précautionneux et attentif à leur bien-être ? Une philanthropie soudaine autant qu'étrange, mais qui s'explique peut-être plus par le contrôle que la firme de Cupertino exerce sur son environnement.
En effet, iBooks sera une plateforme fermée, et tout ebook ePub acheté par ce biais sera truffé de DRM qui n'autoriseront la lecture que sur l'iPad - et on l'espère, les autres appareils d'Apple, au moins. Alors cette restriction de l'USB illustre-t-elle une intention ferme de ne pas voir de contenu qui n'a pas été clairement identifié se balader sur leurs appareils ? Attendu qu'Apple fait valoir que la suppression de cette fonction relève des règles d'utilisation du kit de développement et enfreint les conditions dictées, les questions affluent.
Stanza a largement conquis le public, avec plus de 2 millions de téléchargements simplement pour le livre et 12 millions d'ebooks. Le manque de détails sur cette histoire est quelque peu gênant...