« Maman s’il te plait, Maman s’il te plait… », la petite rengaine qui résonne à chaque fois qu’un dessin animé sort au cinéma a encore eu raison de moi. Aujourd’hui, je suis allée avec ma fille Gabrielle voir la Princesse et la Grenouille.
Le dernier Disney que j’avais vu m’avait donné la nausée et dégoutée à tout jamais de revoir une production de ce géant américain de l’animation. En effet, j’avais vu Ratatouille et rien que de repenser au concept de cet infâme rongeur dans les cuisines d’un grand restaurant, j’en frémis encore.
Mais une histoire de princesse ? A la Nouvelle Orléans (ville que j’apprécie particulièrement) ? Dans une ambiance jazzy ? Ok je prends.En 2010 les princesses ne ressemblent pas à Cendrillon ni à Blanche Neige, elles ne vivent pas dans un château. Elles sont serveuses et rêvent à une vie meilleure. La jolie Tiana veut ouvrir son restaurant, mais faute de moyens, elle cumule deux boulots pour que son rêve devienne réalité.
Et voilà qu’une grenouille lui demande de l’embrasser afin que le prince vaudouïsé qui se cache derrière les traits du batracien reprenne son apparence humaine. Raté, Tiana est elle aussi transformée en grenouille. L’aventure commence, les chansons aussi. Accompagnés par un moustique du bayou amoureux d’une étoile et d’un alligator qui joue de la trompette, les deux héros partent à la recherche de Mama Odie, grande prêtresse vaudou qui leur rendra leur apparence humaine. Le méchant, toujours aussi méchant dans les Walt Disney part à leur trousse afin que le sort perdure.
Fi de la 3D qui va semble t-il déferler sur nos écrans après le succès d’Avatar, Disney retourne aux sources avec des dessins à la main qui plaisent autant au public (marketing voilà ce que l’on te dit). Les enfants sont ravis et les parents ont passé un bon moment. J’avoue j’ai écrasé une petite larmichette à la fin.
Allez donc voir ce petit moment de poésie.
Je vous laisse, j’ai un Gombo sur le feu.