Il est toujours de bon ton de critiquer ces fonctionnaires toujours en grève qui empêchent la France qui se lève tôt d’aller travailler, de se plaindre du postier, de l’agent SNCF, du service des cartes grises, de la sécurité sociale, de l’officier de Police, du professeur toujours en vacances… brefs des privilégiés de ce pays qui dépensent l’argent public et qui en plus ont la sécurité de l’emploi et un bon salaire ! Et bien réjouissez-vous car bientôt ces fonctionnaires que le gouvernement n’aime pas n’auront plus aucun avantage à travailler pour le service public. En attendant la réforme des retraites, c’est la sécurité de l’emploi qui, contrairement à ce que nous annonce le Premier ministre, va disparaître. L’Etat, premier employeur de France, qui donne des leçons de moral à Renault ou Total, veut pouvoir licencier son personnel en instaurant une loi sur la mobilité qui lui permettra de ne plus payer ses fonctionnaires en cas de refus de 3 propositions de mutation.
Avec la suppression de postes dans l’éducation nationales, le non remplacement d’un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, la fin des régimes spéciaux, la limitation du droit de grève, la perte de pouvoir d’achat, le gouvernement s’en prend désormais à l’un des derniers symboles du service public, dans le soucis de toujours faire des économies budgétaires pour éviter que le navire Sarkozy ne coule. Et en plus il a l’audace d’affirmer que cette loi protégera davantage les fonctionnaires ! Et si on parlait un peu des Hauts-fonctionnaires et de leurs privilèges…