En se fiant aux estimations de Compass Intelligence, cabinet d'étude situé à Scottsdale, les dépenses technologiques dans le marché de l'éducation avoisineraient les 61,9 milliards $ en 2013 contre 47,6 milliards $ en 2008.
Et même si les étudiants restent amateurs de livres imprimés, on considère d'après des recherches qu'ils seraient plus réceptifs à la manipulation de manuels numériques sur des appareils portables. Pour le moment, l'iPad tient ses promesses en termes de communication, mais on ignore encore comment il pourra s'insérer dans une logique éducative.
En outre, et conforme à ses habitudes, Apple ne communique pas sur ses intentions vis-à-vis de ce secteur bien qu'il soit certain que la firme à la pomme ait des idées en tête. Et comme les Mac ont toujours joui d'une excellente réputation dans les milieux universitaires et que des contenus pédagogiques sont déjà proposés en vidéo ou audio sur iTunes, le pas sera vite franchi.
Pour le directeur général de ScrollMotion, ces avancées sont de bon ton pour l'enseignement, surtout en regard des capacités de la tablette. Quant à la concurrence des netbooks, ils ont certes déjà percé dans certaines écoles, mais rien ne dit qu'ils pourront tenir la charge ni la distance contre l'iPad.
Son prix est avant tout très séduisant - la question reste donc de savoir comment Apple compte déployer ses offres auprès des établissements scolaires. Et si ScrollMotion deviendra le premier distributeur dans ce domaine...