Divinity 2 : Ego Draconis vous ramène à Rivellon, un monde hors du temps, magique et fantastique, déchiré et dévasté par une succession de guerres apocalyptiques. Qu’ont bien pu faire les paisibles habitants de ce monde pour mériter tant de calamités ? Même les Dieux ne peuvent le dire. De toute façon, tous les guerriers vous le diront, on n’a pas le temps de se poser de questions quand son village et ses champs brûlent et que votre famille meurt de la main cruelle du Seigneur du Chaos. Par deux fois, cette incarnation du diable a pris forme pour faire couler le sang sous un ciel de ténèbres. Par deux fois les fiers défenseurs de Rivellon ont fait face et n’ont pas battu en retraite malgré d’horribles pertes. Mais la victoire ne leur a pas apporté le repos : ils savaient qu’un jour le Démon serait de retour.
Dernier jeu PC auquel j’ai joué, Divinity 2 me donna du fil à retordre mais le jeu en vaut-t-il la chandelle?
Sans préambule, je répondrai oui. D’une part pour son histoire prenante, qu’on ne peut finir en quelques minutes. De multiples quêtes s’ajoutent à la principale et nous permettent d’explorer le monde du jeu, dans les moindres recoins. Mon seul hic concernerait la carte, pas très utile quand on découvre puisqu’il faut vraiment chercher à l’aveugle, les éléments affichés étant ceux que l’on a déjà vu. Une fois qu’on y a joué quelques heures, c’est plus un problème mais un peu d’aide au début aurait été bienvenu.
Les décors sont magnifiques et même s’il n’y a que 3 parties du monde que l’on peut explorer, elles sont suffisamment développées et jolies pour que ca ne gêne pas (en particulier les fjords, tout bonnement magnifiques). D’autant plus qu’elles ne se ressemblent pas.
Le gameplay est très agréable, facile à prendre en main et fait vraiment en tout ergonomie j’oserai dire. Même la transformation en dragon (très plaisante bien que limitée) ne change pas grand chose, avec le même principe que le personnage de départ. L’entrainement se fait dans le scénario et pas comme un didacticiel qui se plante là comme un intrus. Ne le boudait pas, il vous permet de gagner de l’expérience. Divinity 2 est clairement orienté action à fond.
D’ailleurs, je continue sur ce point. Il n’y a pas d’auto-livelling à la Oblivion alors faites gaffe de pas griller les étapes sinon, ca va chauffer pour votre karma ^^ On gagne vite de l’expérience et on a le choix sur les compétences et les caractéristiques à améliorer. Bref, c’est motivant d’aller de l’avant et de créer un perso avec vraiment le style qu’on veut, mais surtout de ne négliger aucune quête car croyez-moi, elles sont toutes importantes.
Concernant ce point, c’est un peu limité puisqu’on a le droit à 3 classes seulement (que l’on peut « changer » selon les compétences). Même la personnalisation du héros est limitée, ce qui est un peu dommage (tête, voix, physique). Mais au cours du jeu, on a la possibilité d’apporter des modifications, c’est sympa comme idée.
La fin a fait débat mais personnellement, je la trouve réussie dans l’ensemble car elle surprend et sort des sentiers battus. Le seul reproche est qu’elle arrive trop vite et qu’on aurait voulu un peu plus de rallonge. On se dit « merde, c’est tout ». Mais bon, l’idée est séduisante et laisse penser qu’un 3 pourrait voir le jour.
Bref, un jeu très sympa, qu’il est difficile de lâcher. Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous mets le lien officiel. La musique est très sympa et la mise en bouche suffisante ^^ En bonus, je vous mets le trailer.