Des résultats qui le satisfont assez amplement, et le poussent à positionner les contenus - livres, articles, etc. - comme des rois, mais pas seulement, « ils sont empereurs de tout ce qui est électronique ». Avec une règle d'or : le consommateur qui souhaite que ces contenus puissent être retrouvés sur n'importe quel contenant, parce qu'ils sont « disposés à payer pour qu'on les distraie et les informe ».
Et justement, sans contenu, les appareils ne resteront que des coques vides, qui ne se vendront pas. L'occasion donc d'écorcher à vif ceux qui tentent de mettre la pression sur les éditeurs de contenu - tout le monde comprendra Amazon. « Nous n'aimons pas le modèle d'Amazon à 9,99 $ [NdR : pour les ebooks]... nous pensons que cela dévalorise vraiment les livres et nuit à tous les détaillants d'ouvrages. Nous ne sommes pas contre les livres numériques, au contraire, nous les aimons beaucoup, mais nous voulons une certaine marge de manoeuvre... Et maintenant Amazon est prêt à s'asseoir pour discuter avec nous. »
Et le super PDG d'ajouter que ses relations avec Apple sont plutôt bonnes, maintenant que la firme de Cupertino et lui sont parvenus à un accord. Quand je dis "lui", il faut comprendre surtout sa maison d'édition, HarperCollins. D'ailleurs, il constate que l'arrangement est arrivé deux jours après qu'Amazon a fini par capituler devant la pression de l'éditeur MacMillan. « Il y aura des prix bien inférieurs à ceux des exemplaires papier, mais ils ne seront pas déterminés par Amazon. »
Un HarperCollins qui justement aura profité du cinéma et de la sortie dans les salles de Max et les maximonstres, avec un bénéfice opérationnel de 65 millions $.