Perché du haut de sa petite dizaine d’année, montrant fièrement les posters accrochés cahin-caha dans sa chambre, il n’a qu’une idée en tête : « dis, c’est quand qu’on va le voir ? A quelle heure il arrivera ? Je pourrai lui parler ? Est-ce que y’aura d’autres gens, d’autres enfants ? »…
De retour de l’école, aucun commentaire aujourd’hui sur sa journée de classe. Juste une impatience fébrile, en tenant à la main une enveloppe kraft remplie de ses trésors : une petite affiche bricolée ce matin, un marqueur, et un appareil photo (APS « des années 90″, s’il vous plaît…).
Jean-Marc Peillex, maire de Saint Gervais nous a convié à la rencontre avec Michaël Grégorio, qui, le temps de finaliser un long apprentissage de ski, vient passer quelques jours de pause « par chez nous ».
Et là… Il arrive ! Mon rejeton est subjugué : ça y est, il le voit en vrai. Oh, pas sur scène comme l’an dernier. Non, là, juste à côté de lui… Pis ! Michaël lui fait un bisou et ils papotent quelques instants ensemble…
Ensuite, aucun mot… Juste une petite lueur dans les yeux d’un gamin qui a croisé son idole. Polnareff, Piaf, Brel, Pavarotti, Carlos Santana sont d’illustres inconnus à ses yeux, mais pas Mika, pas « la guitare », pas Raphaël…
M. Peillex fait un petit discours de présentation du prochain festival de l’humour. Michaël Grégorio répond aux interviews des nombreux médias, et passe un temps avec chacune des personnes présentes dans la salle, avant de s’adonner à une séquence de dédicaces…
Voilà, on rentre, non sans avoir dit « au revoir » à Michaël, intimidé mais heureux d’avoir maintenant une belle affiche dédicacée à coller dans la chambre… juste à côté des autres posters de son premier spectacle… et un souvenir d’enfant inoubliable : avoir rencontré son idole, Michaël Grégorio !
-
-
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble