Maxime a grandi à Valmondois dans le Val-d'Oise. Il a quitté sa jeunesse et ses racines pour vivre aux États-Unis. A la demande de son amie Diane, il revient au pays pour rendre un hommage à leur ancien professeur de philosophie. Maxime semble avoir oublié que Marthe, la femme qu'il a aimé et abandonnée, fera également partie de la fête des souvenirs.
Je suis un peu empruntée pour rédiger mon avis suite à cette lecture qui avait tout pour me plaire. Un sujet, même s'il n'est pas inédit, dans lequel on peut creuser aussi profond qu'on le supporte, un titre magnifique, une couverture attirante, un article élogieux dans Le Monde et une maison d'édition qui a toute ma confiance.
Dès le début, je me suis retrouvée à tourner les pages sans ressentir un quelconque intérêt devant des mots qui semblent être formés pour un exercice de style. De l'esbroufe,
du chiqué, un personnage qui écrit tout ce qu'il pense comme il le pense afin d'enfouir encore plus profondément ses émotions.
Soudain, une pépite jaillit, un passage d'une beauté vacillante à vous couper le souffle, puis l'auteur remet sa carapace pour nous abreuver de répliques fusant dans tous les sens.
Maxime aime analyser les inter-relations et passe la majorité de son temps en position méta au lieu de simplement vivre le moment et advienne que pourra ! Même si je peux comprendre qu' « alea jacta est » ne soit pas sa devise, l'homme m'a rapidement agacée. Un rendez-vous manqué pour ma part, j'aurais aimé davantage de nuages.
Un extrait...
« Son regard passa sur moi comme le rayon lumineux d'un phare balaye au loin l'étendue d'une mer d'encre, là où un homme seul se noie en silence. Il me persuada, ce regard, que je n'étais plus le Maxime qu'elle avait connu. Elle n'aurait pas été la première à me faire le coup, ni moi le dernier à essuyer ce genre de revers. Après tout, c'était de bonne guerre. Et la guerre est pleine de bon sens, d'après Napoléon. Mon deuil était donc raisonnable. »
Lu grâce à et merci à...
... dans le cadre de
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