L’ombre danse
Il n’y a plus rien
Que le vent qui s’élance
Le mouvement s’étend du mur
Et se gonfle
Il y a des personnages qui naissent
Pour une minute ou pour l’Eternité
La nuit seule qui change
Et moi-même à côté
Quelqu’un que le remords tracasse
Sur la route où marque son pas
On ne voit rien de ce qu’il y a
Le mur seul fait une grimace
Un signe de mon cœur s’étend jusqu’à la mer
Personne d’assez grand pour arrêter la terre
Et ce mouvement qui nous lasse
Quand une étoile bleue là-haut tourne à l’envers
(Pierre Reverdy)