Après la généralisation du travail du dimanche, la taxation des indemnités d’accident du travail et la proposition de Lefebvre de faire travailler les salariés en arrêt maladie, sans parler du raccourcissement des congés maternité ou le débat sur le recul de l’âge de départ à la retraite (bientôt 100 ans ? ), voilà que ce gouvernement qui se caractérise décidément par son humanisme flagrant nous surprend encore :
il propose de permettre le licenciement d’un fonctionnaire qui refuserait trois propositions de poste consécutives…. Avec le dynamisme et la combativité dont ont fait preuve nos syndicats l’année dernière, on peut craindre le pire… : l’accompagnement des réformes.
L’un des seuls acquis de nos salariés de l’État français était la stabilité de leur emploi, raison pour laquelle ils acceptaient des salaires moindres… allant jusqu’à des différences de l’ordre de 50 % si j’en juge par mon seul exemple personnel !
Et l’on va donc par ce projet les obliger à se plier aux mêmes règles que dans le privé, avec les mêmes conséquences indignes aux fabuleux contours d’adaptation à la loi si absurdes, comme de proposer à un salarié un emploi en Inde pour 69 Euros par mois ?
Voilà ce qu’on leur concocte, à nos braves fonctionnaires, ces nantis qui travaillent déjà deux fois plus (peu le savent… avec les discours ambiants, et l’enfumage permanent propre au sarkozysme) en supportant des charges de travail de plus en plus énormes, pour compenser le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux : une petite bombe sur mesure, histoire de faire sauter la cocotte… S’ils ne se révoltent pas, c’est à n’y plus rien comprendre.
Résistance !