Ce n'est un secret pour personne : Rubens Barrichello garde des sentiments mitigés de son passage chez
Ferrari de 2000 à 2005, car il n'a pas digéré de voir son coéquipier de l'époque, le septuple champion du monde Michael Schumacher, s'attirer les faveurs de la Scuderia.
Le brésilien a été victime de consignes d'écurie - notamment au Grand Prix d'Autriche 2002 où il s'écarta devant Schumacher au denier tour - et puise de cette expérience douloureuse
une seule phrase qu'il a tentée de transmettre au partenaire de garage de Michael Schumacher, de retour en compétition : Nico Rosberg.
« Dégage de là ! » a prévenu Rubens, le sourire aux lèvres, lorsque les journalistes lui ont demandé s'il avait des conseils à donner à Rosberg. « C'est la seule chose
que je peux vraiment lui dire ! Étant donné ce que je sais, et surtout après avoir vu Michael aussi rapide aujourd'hui après plusieurs saisons sabbatiques, je peux dire que ça va être
très dur pour lui. Mais je lui souhaite le meilleur car je crois que c'est un garçon très talentueux qui peut être champion du monde. Je sais que s'il peut être champion du monde dans la
même écurie que Michael, alors il peut être champion n'importe où ailleurs, et ce serait mieux comme ça. »
Néanmoins, Barrichello s'est réjoui de voir son éx-coéquipier, âgé de 41 ans, revenir en course : « Avec la baisse du nombre de jours d'essais privés, les pilotes expérimentés redeviennent
attractif. » a-t-il. « Et je crois que de me voir me battre l'année dernière pour le championnat leur a donné l'envie de revenir. »
Schumacher a déjà marqué son territoire en terminant la première journée de tests de Valence au troisième rang, six dixièmes de mieux que Nico Rosberg, quatrième, qui, semble-t-il, avait des
problèmes à régler son siège...