Fédérale 1. Saint-Nazaire - Vannes 22-19. Le Sporting a obtenu sa qualification en Jean Prat, en s’assurant la deuxième place de la poule après sa victoire sur Vannes.
Fabrice Gaudet l’avait signifié à ses joueurs :
« Aujourd’hui, c’est vaincre ou mourir
. » Devant 4 000 spectateurs et face à une très belle équipe de Vannes qui était venue pour assurer sa place en Jean Prat, les Nazairiens ont réussi par leur envie et leur courage à renverser les montagnes et à arracher une victoire qu’ils ne doivent qu’à eux-mêmes, et à leur public qui sut leur insuffler du courage dans les moments difficiles.
Pourtant, après trois minutes de jeu, Cedaro remontait tout le terrain, faisait un point de fixation et Gonzalez aplatissait derrière la ligne.
Mais les Nazairiens répondaient illico. Sur un ballon porté qu’ils surent parfaitement négocier, Kerdrain se rappelait au bon souvenir de ses anciens coéquipiers en marquant l’essai de l’égalisation. Ensuite, ce fut un combat de haut niveau, ponctué de pénalité de Dorbeaux et de Le Barillier, particulièrement en verve tous les deux et qui réussirent un cent pour cent.
« On avait à résoudre le type d’adversité la plus difficile, face à une grosse équipe qui venait chercher la qualification. »
Tenait à souligner Fabrice Gaudet, particulièrement satisfait de la tenue de son équipe.
« Face à tous ses éléments, on a su garder notre sang-froid, on n’a peut-être pas les meilleurs joueurs, mais avec ce groupe, on peut battre n’importe qui »,
se félicitait l’entraîneur nazairien. En effet, jouant intelligemment sur les ballons portés, les locaux surent répondre au défi physique de leurs adversaires.
À un quart d’heure de la fin, ils surent mettre les barbelés durant 4 minutes à quelques centimètres de la ligne, ne concédant qu’une pénalité égalisatrice. Et quand Romain Bernard, haut comme trois pommes, remonta un ballon qu’il reprit à la retombée pour offrir la pénalité de la gagne à Yann Dorbeaux, on sut que le Sporting avait les deux pieds en playoffs.
« Et l’appétit vient en mangeant
», concluait Sédrik Mollé.
SAINT-NAZAIRE - VANNES 22-19 (16-13)
Arbitre : M. Mollié, 4 000 spectateurs.
SAINT-NAZAIRE
: un essai Kerdrain (6′), 1 transformation, 5 pénalités Dorbeaux (11′, 19′, 23′, 59′, 72′). Cledes puis Lacoin 51′- Bidau, Léost puis Fornier 76′, Dorbeaux, Bernard - Robin (m), Catinot (o) - Mary puis Le Luron 51′, Brau, Veuillet- Gaigeard puis Bourmaud 45′, Fichot - Wey, Kerdrain puis Gaubert 51′, Drogon. Entraîneurs : Gaudet, Mollé.
VANNES :
un essai Gonzalez (3′), 1 transformation 4 pénalités Le Barillier (21′, 34′, 43′, 67′). Sargos - Cocetta, Tarance, puis Duvernois 60e‘, Burgaud, Obligy - Bouron (m), Lebarillier (o) - Krancz, Gonzalez, Robic puis Bourdrel 61′- Le Roy puis Tone 47′, Cédaro - Sanchez puis Szabo 64′, Loubéry, Mariscariu puis Thielin 47′. Entraîneurs : Devich, Spitzer.