Premier tournoi du « grand chelem », les Masters d’Augusta ont lieu chaque année début avril et marquent traditionnellement l’ouverture de la saison internationale de golf.
Le vainqueur y endosse la traditionnelle green jacket, pièce essentielle de « l’uniforme » des membres de ce club plus que socialement sélectif et accessoire vestimentaire particulièrement recherché par les grands noms de la golfosphère.
Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Gary Player furent parmi les lauréats les plus célèbres des Masters et Tiger Woods endossa sa première veste verte en 1997 à l’âge de seulement 21 ans, signe d’une remarquable précocité sportive dans une discipline sport où il est courant de taquiner les trous jusqu’à un âge parfois avancé…
En attendant la prochaine édition qui se déroulera du 5 au 11 avril, nos Masters à nous sont prévus en mars et prendront cette année la forme d’élections régionales particulièrement attendues par les commentateurs.
Il est encore trop tôt pour savoir qui gagnera, qui rentrera ses baballes dans les trous en un minimum de coups, même si la Solferino Team paraît la mieux placée pour remporter la palme, pour se tailler la part du lion question (vraie) galette-saucisse. Sauf en Languedoc-Roussillon évidemment…
« Restons Correct ! » se livrera d’autant moins à un pronostic sur le résultat final que les tronches têtes de listes, très catholiques ou non, viennent juste d’être dévoilées aux électeurs enthousiastes.
Pour autant on peut déjà parier sur quelques déconvenues, chez nos z’amis les z’écolos notamment.
Avec un réchauffement climatique qui tarde décidément à venir et un Daniel Cohn-Bendit prudemment claquemuré à Strasbourg, sur les conseils de son médecin traitant pour cause de frimas persistants, ce sont d’abord eux qui devraient se prendre une veste, verte évidemment…
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posté le 02 février à 15:37
Ingrid Betancourt, ce qu’elle n’a pas dit ! Une famille Colombienne dans les rouages de la politique française Les Français voient la Colombie et ses habitants à travers le prisme qu’Ingrid Betancourt a eu l’audace d’imposer par son livre « La Rage au Cœur » et à travers les différentes émissions auxquelles elle a participé. Sa famille et les comités Ingrid Betancourt ont amplifié le message et les médias ont suivi sans oser s’écarter de cette vision. Cette vision correspondait parfaitement à l’idée de liberté pour laquelle les Français se sont battus. Les médias n’ont pas osé vérifier si ce qu’Ingrid racontait correspondait à la réalité. Elle, avec son air fragile, parlant parfaitement le français, a compris comment rédiger son livre pour les émouvoir. Eux qui ont toujours rêvé d’une héroïne, d’une femme demi-déesse, sont tombés sous son charme. Ingrid montre qu’elle s’est battue seule contre le monstre colombien à multiples têtes : la corruption, la drogue, les gouvernements, la mafia… une femme hyper menacée qui devait se déplacer avec des gardes de corps. Les Français se sont émus de l’honnêteté qu’elle dégageait sur les plateaux de télévision. Sans sa séquestration, Ingrid serait passée inaperçue, son livre aurait été oublié rapidement. Peu à peu, de femme fragile, elle est devenu héroïne. Sa libération a constitué une « affaire d’Etat » pour le gouvernement de Chirac et celui de Sarkozy. Pour ce dernier, la libération d’Ingrid était une affaire de « vie ou de mort », une priorité, presque la priorité des priorités, qui devait passer devant toutes les affaires de la France. Au point de vue politique, économique et social, la séquestration d’Ingrid a été fatale pour la Colombie. Ses relations avec l’Europe ont été perturbées. A la parution des livres « Out of Captivity » des trois Américains et « La Captive » de Clara Rojas, les gens doutent du traitement peu élogieux fait à l’égard de l’Icône français. On se rend compte que l’histoire d’Ingrid a commencé en France seulement à la parution de son livre en février 2001. De sa vraie vie politique ou de son caractère, les gens connaissent peu ou rien. Les auteurs français qui ont écrit des livres sur elle se montrent réticents à croire qu’elle ait un côté sombre. Ils n’aiment pas que l’on casse l’image qu’ils ont construite. L’auteur a consulté plus de 4.000 documents et a décortiqué pas à pas la vie politique d’Ingrid Betancourt, sa séquestration et sa libération. Il montre les implications politiques de la France pour sauver une femme colombienne et l’ingérence de sa famille dans les affaires de ce pays. www.hermes-editorial.com [email protected] ISBN : 978-2-9600889-0-8