Aujourd’hui, Pachamarket vous dévoile les petites combines qui font augmenter le ticket de caisse. Pour camoufler la hausse des prix de leurs produits, les industriels de l’agroalimentaire usent d’un arsenal de plus en plus sophistiqué. Il faut dire que l’euro qui a servi de paravent durant ces dernières années n’est plus à même de faire passer la pilule de l’augmentation des prix. Donc, voici quelques-uns des procédés utilisés aujourd’hui :
- changement d’emballage
On emballe « mieux » un produit pour augmenter son prix à l’unité ou au kilo.
- modification des recettes
C’est le principe du hard-discount. Les produits vendus sont moins chers car leurs compositions sont modifiées.
- diminution de la quantité des produits (crème dessert Danette par exemple)
Concernant cette dernière mesure, la communauté européenne a été plus loin en enterinant une directive, au nom de la libre concurrence, qui permet de vendre des produits « de grande consommation » dans des quantités non standardisées. Jusqu’à présent, le consommateur européen savait qu’il achetait son beurre en plaquette d’une demi-livre, son riz en paquets de 500 grammes et sa peinture en pots d’un kilo. Désormais, les fabricants peuvent présenter leurs produits pré-emballés dans les quantités qu’ils décident eux-mêmes. Par exemple 480 grammes de riz, 85 centilitres de peinture. Et même, à partir d’octobre 2012, des plaquettes de beurre de 240 grammes, voire 230 …
Extrait d’un l’article de Jean-francois Couvrat sur cette directive européenne :
Une chose est sûre, il faudra ouvrir l’oeil et bien vérifier les étiquettes avant d’acheter. Celles-ci ne sont pas toujours très lisibles et certaines catégories de population comme les mal-voyants ou les personnes agées seront probablement lésées par cette mesure.