Autograph d'Andy Murray

Publié le 02 février 2010 par Girl Next Nord @GirlNextNord
" Le Magicien d'Oz", Andy Murray le sera un jour. Hier le jeune homme qui devait mettre fin à une malédiction de 76 ans, s'est incliné devant la constance d'un Roger Federer grisé par une seizième victoire du Grand Chelem. Déjà 34 ans qu'un Anglais n'a pas remporté l'Open d'Australie.La fin serrée du match présageait un retour gagnant de l'Ecossais de 22 ans. Le dernier set, Andy, le tenait entre les dents, porté par une liesse de supporters, ses proches dont sa mère Judy d'un flegme pur. Andy est son portrait craché. Il a suffit au joueur de tennis, de quinze jours à l'Open d'Australie, pour renverser la fronde "Antimurray". La Murraymania déferle autour du désormais Numéro 3 mondial. L'ancienne risée des médias et d'un grand nombre de compatriotes traîne quelques casseroles. Taxé d'anti-anglais, pour avoir dit "préférer supporter toute nation autre que l'Angleterre", à la Coupe du Monde de football en 2006, le Foxy Andy s'est évertué contre tous à se racheter une bonne conduite. Il a gagné en glamour et un capital de sympathie, auprès de sa petite amie Kim Sears (une wags dans le jargon britannique, wife and girlfriend of high profile football players). La vie de couple n'a hélas duré que quatre ans. Depuis, le garçon a forgé son jeu, misant sur un régime alimentaire assez strict, suivi par Mummy Judy. Mais un égarement dans la musique le discrédite, une fois de plus, auprès de ses détracteurs. Le jeune Sir a chanté une chanson de rap "Autograph", assez drôle mais peu crédible. (à écouter sur http://www.youtube.com/watch?v=FKaYhBp_Eh4 ...). Sa défaite face à Federer a fait de lui, un "gentleman loser", un homme d'esprit: " I can cry like Federer. It's just a shame, I can't play like him." Son enfance marquée par le divorce de ses parents et du soutien acharné de sa mère, qui voulait être joueuse de tennis, a eu de quoi attendrir le public anglais.