Spécialisé dans cette industrie particulièrement coûteuse en main d’œuvre, le géant américain de la recherche sur Internet a acquis, en quelques années un savoir-faire tout en s’octroyant un quasi-monopole dans ce domaine du moment que Microsoft a jeté l’éponge sur ses projets.
Mais le coût reste élevé et avec du 15 centimes par page, Google ne fait pas dans le détail quand il demande des contreparties. Si la bibliothèque municpale de Lyon verra bien l’ensemble de ses 500 000 livres numérisés, c’est au prix d’une exclusivité de 25 ans pour Google concernant la mise en ligne de copies numériques des ouvrages.
Selon certains experts, une renégociation serait possible avec Google afin d’arriver à des conditions plus supportables. En parallèle, de l’argent public est utilisé pour financer la recherche, en France, pour assurer une plus grande automatisation des tâches de numérisation. Plusieurs société et laboratoires y travaillent dans l’hexagone. Mais on se doute bien que, pendant ce temps, chez Google on ne se tourne pas les pouces et que la recherche avance également.