Rien pour le moment n'a été décidé, explique le Conseil, qui confirme cependant que les frais d'inscriptions sont en effet « en discussion ». Selon les documents que l'Unef s'est procurés, on parle de quatre paliers d'inscription, de 2000 à 3500 €, calculés d'après les ressources des parents. Les élèves boursiers seront toujours exonérés, évidemment.
Contacté par l'AFP, le syndicat étudiant explique que 44 diplômes de Master pourraient voir leurs tarifs augmenter, dans des matières diverses. Le CA prévoirait même une mise en application dès la rentrée prochaine. Eh oui...
Dans un communiqué, l'Unef qui dénonce « une tentative de coup de force de l'université », ajoute que « les étudiants les plus modestes situés dans la tranche la plus basse verraient leurs frais d'inscriptions augmenter de 1.769 euros par rapport à la situation actuelle, tandis que ceux qui sont compris dans le seuil le plus élevé seraient amenés à payer 3.269 euros supplémentaires » !
Et d'en appeler à Valérie Pécresse pour que la ministre de l'Enseignement supérieur réagisse. D'un autre côté, Paris-Dauphine, de par son titre de grand établissement peut justement tout à la fois choisir ses étudiants et fixer les frais de scolarité... Seule consolation, en février 2008, les licences avaient été menacées d'une même hausse des frais, mais le projet avait été finalement abandonné... après l'opposition manifestée par Valérie Pécresse.
Une université publique « a vocation, à titre principal, à délivrer des diplômes nationaux (...) et il en va de même pour un grand établissement » avait-on tranché.