Conseil municipal plutôt calme hier soir. Les habituelles récriminations de forme de l'UMP - jamais au courant, jamais invitée, jamais informée, selon ses représentants, qui entonnent ce refrain, bien peu crédible, à chaque séance.
Ajoutons-y une nouveauté : ils déplorent de ne pas toucher d'indemnité... pour le temps qu'ils ne passent pas à travailler sur les dossiers municipaux. Sans commentaire.
L'orage a fini quand même par éclater là où je ne l'attendais pas du tout : sur la rénovation du quartier Maison Rouge, dossier habituellement consensuel. Il s'agissait d'approuver une amélioration du projet initial, formalisée par un cabinet de talentueux urbanistes, qui ont mis en forme des remarques exprimées en partie... par les habitants du quartier.
Contre toute vraisemblance, l'opposition s'est liguée pour démontrer que cette amélioration dénaturait le projet initial. Tour à tour, Mmes Ozanne, Bellevin, MM Aubert, Renoncourt ont voulu endosser le costume de l'architecte-urbaniste, visiblement trop grand pour eux.
Contre l'avis de tous les experts, de tous les partenaires ( Etat, Agence Nationale de Rénovation Urbaine, Région, Département, services de la CASE ) et contre l'avis des habitants eux-même. Mais voila : ils ne sont pas là pour construire, ils sont là pour s'opposer.
La volonté de s'opposer, systématique, passe avant tout. Alors, on bricole des arguments boiteux pour donner un habillage à ce positionnement, cette volonté de dire non à tout ce que réalise la municipalité, de dire du mal de bons dossiers.
Il faut bien exister, et comme on ne sait pas exister en améliorant, on existe en s'opposant. Cela ne trompe personne. C'est la vieille politiciennerie...
Mais hélàs, c'est aussi, comme me l'a dit le soir même quelqu'un qui a assisté au conseil, via Internet, c'est cela qui dégoûte les gens de la politique...
Jeu de briques
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