Je sais c’est encore Man alors que vous attendiez Mel. Désolé. Mais je ne pouvais pas passer à côté de çà :
« Ce n’est pas facile pour un joueur d’admettre qu’il n’est pas bon. L’entendre dire qu’il a la trouille, qu’il n’y arrive pas, c’est fort. Tant qu’il n’a pas tiré un bilan honnête de ses prestations, il ne peut pas se reconstruire. La force de l’équipe de France au long de ce championnat d’Europe a été d’accepter ses insuffisances, de se mettre au boulot, de s’accrocher. Sans jamais s’affoler. »
Ainsi parle Claude Onesta, sélectionneur de l’équipe de France de hand,cité par L’Equipe dans son édition du 1er février 2010.
J’en tire 2 leçons. Enfin non, une leçon et une question.
Leçon : ce qui vaut pour les pros vaut pour chacun(e) d’entre nous dans sa petite ou grande pratique sportive. Le sport exige une remise en question permanente pour progresser. Exige d’être à l’écoute de soi. De son corps. Et des autres. Surtout des autres d’ailleurs si on veut s’améliorer. Ne pas rester confiner dans sa bulle et dans ses certitudes… dans la vie comme dans le sport.
Question : est-ce uniquement l’argent qui corrompt la parole des entraîneurs et joueurs de foot, limitant leur expression à un ramassis de phrases aussi banales qu’inutiles ? l’argent, en sport ou ailleurs, engendre-t-il forcément le conformisme, le conservatisme, l’immobilisme jusque dans les mots pour préserver les privilèges ? je sais, j’en fais des tartines sur le foot dernièrement mais vous savez ce que c’est les amours déçus…
OK, je suis lourd, j’arrête là.
Mais si vous avez des réponses à ma question, je suis preneur…
Crédit photo : http://www.gerflor.fr/