Edgardo Cozarinsky à la Librairie !

Publié le 01 février 2010 par Slal
Paris, février 2010
Né à Buenos Alres en 1939, Edgardo Cozarinsky se partage depuis une trentaine d'années entre l'Argentine et la France. Cinéaste, il a mêlé documentaire et fiction dans son travail. Ecrivain, il a publié des essais sur Borges et Henry James, ainsi qu'un volume de fiction : Vaudou urbain.

Edgardo Cozarinsky
envoyé par Alexandre de Nunez


Bambi y Dumbo, abandonados por Walt Disney tras un único film, tratan de abrirse camino en la jungla del show business de Manhattan y envuelven en una intriga criminal a un argentino, que se cree seductor avezado, y termina entre rejas... Elena Ceaucescu escapa a su ejecución en Bucarest para desembarcar en Zurich dentro de una tinaja, "tesoro de los monasterios moldavos"... Un violador serial de taxistas (que se presentan como heterosexuales) hace estragos en la noche de verano porteña... Dos ancianos vinculados a la aristocracia negra del Vaticano discuten percances, incestos y asesinatos papales mientras consumen vaso tras vaso de grappa, sambuca y proseco... "El Landrú de Villa Ortúzar", gracias a la sabia administración de burundanga, se convierte en un próspero gurú new age. Estos son sólo algunos de los personajes que animan los relatos bizarros, grotescos, francamente insalubres, con que Edgardo Cozarinsky sorprenderá a los lectores que creen conocerlo.

LE RUFFIAN MOLDAVE
"La chronique de l'immigration juive en Argentine et les histoires qui s'y rattachent constituent la toile de fond du Ruffian moldave, une chronique sur laquelle Edgardo Cozarinsky promène un oeil sombre, plein d'humour et de curiosité. (...) Le modèle littéraire de Cozarinsky n'est ni le roman documentaire, ni le larmoyant mémoire familial, mais la tradition dramatique yiddish des mythes ancestraux et des comédies musicales qui, transférés des pampas russes aux steppes argentines, ont acquis sur les scènes du nouveau pays les costumes de la couleur locale et les rythmes des tangos et des milongas. (...)
Ce ne sont pas les voies directes ni les récits définitifs dont le dénouement est visible dès le début qui intéressent Cozarinsky, ce sont les carrefours, ces espaces doubles ou triples où des histoires différentes se rencontrent et, en même temps, semblent se séparer."
Alberto Manguel (extrait de la postface)