Photojournalisme : Eyedea prêt à jeter l’éponge. Et après ?
Publié le 29 janvier 2010 par Thedudelebovski
Il y a 3 ans, GreenRecovery, un fonds d’investissement français rachetait à Hachette Filipachi, Eyedea, une société regroupant les plus prestigieuses agences photo françaises de photojournalisme et d’illustration: Gamma, Stills, Rapho, Keystone, Hoa-Qui, Top, Explorer et Jacana.
Il y 6 mois, Eyedea Presse était placée en redressement judiciaire et mettait Gamma et Stills sur le carreau. 25 licenciements avaient été prononcés, 8 étant refusés par l’inspection du travail.
Il y a trois jours, Eyedea illustrations (Rapho, Keystone, Hoa-Qui, Top, Explorer et Jacana) et sa holding Eyedea SA (la holding) vont déposer le bilan.
« Hier, mardi 26 janvier 2010, un Comité d’Entreprise extraordinaire s’est tenu pour évoquer la situation de l’ensemble du groupe Eyedea. Lors de cette réunion, l’opportunité de solliciter l’ouverture d’un redressement judiciaire, au bénéfice de l’ensemble des sociétés du groupe Eyedea, a été étudiée. En effet, à ce jour, seule la société Eyedea Presse, propriétaire du fonds Gamma, a été placée en redressement judiciaire. L’ouverture de ces procédures complémentaires a donc été sollicitée aujourd’hui, mercredi 27 janvier, et devrait permettre de trouver une solution globale pour le groupe Eyedea. Par la suite, lors de la prochaine audience prévue au Tribunal de Commerce de Paris, l’ouverture d’une période d’observation de 2 mois sera sollicitée. Cela afin de permettre aux candidats intéressés de formuler une offre de rachat globale. Dans cette attente, toutes les activités d’Eyedea se poursuivent normalement. Le groupe reste confiant quant à l’issue favorable de cette situation, la direction se trouvant d’ores et déjà en contact avec plusieurs candidats sérieux. Plus que jamais, Eyedea tient à remercier ses clients et partenaires photographes de leur implication et de leur confiance ».
Tous les amateurs de photojournalismes savaient – sans se l’avouer parfois – que la chute de Gamma n’annonçait rien de bon pour les agences alors épargnées. Je me rappelle qu’à l’époque, la fin [...]