Le sommet de COPENHAGUE nous a confirmé, si cela était nécessaire, que " l’homme est un loup pour l’homme" et que le réchauffement climatique pouvait attendre. Dans le même temps, les premiers grands frimas faisaient, eux, leurs "traditionnelles" victimes.
Immédiatement, la caritative est montée, à juste titre, au créneau a pour stigmatiser les carences de l’Etat, les promesses non tenues et la faiblesse des dons.
C’est qu’en effet, avec la crise, qui a bon dos, tout un chacun diminue sa générosité.
Et tout à chacun est submergé par des sollicitations d’associations diverses et variées, qui brouillent les messages et masquent les vraies priorités. Comme moi vous devez recevoir des appels de ligues en tous genres, qui défendent le conducteur, le contribuable, le parent d’élève, l’usager des transports, celui des télécommunications, et demain la ligue de défense des élus cumulards de mandats.
Ne nous inquiétons pas pour cette dernière catégorie "Charité bien ordonnée commence par soi-même", ils organisent bien leur défense et leur survie. Mieux que celles des populations qu’ils étaient censés défendre, à COPENHAGUE ou ... dans les rues des grandes villes.
Cela dit nous sommes tous coupables car nous allons les reconduire lors de prochaines élections, alors que le mandat donné n’est pas honoré !
En fait nous sous-traitons nos responsabilités à des gens que nous ne contrôlons pas. C’est d'autant plus grave quand il s’agit de la plus élémentaire solidarité vis-à-vis des plus démunis !
L’Etat ne peut pas tout faire, et s’il le fait, ce n’est plus un Etat démocratique, mais un Etat totalitaire. Dés lors il faut que l’initiative citoyenne reprenne la main, élague ces redondances associatives sans faiblesse, et hiérarchise les priorités.
La survie des plus démunis, l’aide aux mères de famille et aux handicapés, doit figurer en pôle position, suivi de très prés par l’aide aux demandeurs d’emplois
Le reste peut attendre, le conducteur piégé par un radar, l’accro du portable floué par un opérateur, l’un et l’autre possèdent des petits signes extérieurs de confort. Ne croyez-vous pas ?
C’est à ce prix qu’un pays qui veut exporter son modèle social, sera crédible ...
Richard HASSELMANN
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