J’argumente souvent que les premiers apprentissages sont les principaux, ceux avec lesquels l’enfant se construit, forme son cerveau, édifie sa logique et les moyens d’utilisations de son intelligence. En suivant la pensée de Montessori, je continue en marquant qu’il est nécessaire de trouver le matériel adéquat pour que l’enfant apprenne seul. Le notre bien-sûr, et uniquement depuis que ce passage à l’éducation Montessori institutionnalisée n’est plus de mise à la maison !
Alors oui, j’ai porté mon dévolu sur la draisienne, vous savez ce vélo sans pédale. Si vous ne voyez pas ce dont il est question, n’hésitez pas à aller chez la Poule pondeuse lire cela. C’est en fait un remplacement de tous les tricycles et vélo à petites roues.
Le postulat est simple : proposer à l’enfant, dès l’âge de ses premières courses (donc des premiers équilibres en mouvement, soit entre 18 mois et 2 ans 1/2), de trouver son équilibre porté par le « vélo ». Il ne s’agit pas d’un vélo sans petites roues. La structure n’est pas la même : la selle est plus basse, le pied devant être bien à plat au sol, le guidon a une butée et permet de ne tourner que très légèrement.
Il a par contre une certaine inconscience du danger. La draisienne se fait accompagnée, toujours, et avec un casque c’est encore mieux. Les pentes sont montées avec énergie et les descentes en flèche aux désarrois d’une maman courant et d’un papa transi derrière. Il y a aussi cette allure de dos, de cowboy aux jambes arquées… mais au fur et à mesure cela s’efface pour augmenter la vitesse.