Frédéric Taddeï sur Europe 1 affirmait samedi 30 janvier 2010 (écoutez ici) que pour la toute première fois un auteur de romans venait de publier un livre sans passer par un éditeur traditionnel. Frédéric Taddeï est très brillant, mais très faiblement informé.
Des centaines, des milliers d'auteurs de romans en France et dans le monde sont depuis des années publiés sans éditeurs, par le biais par exemple de notre client UniBook, dont c'est le métier, et qui l'exerce brillamment. Des dizaines de nos communiqués de presse sur ce sujet depuis trois ans n'ont pas encore réussi à atteindre ceux qui parlent de littérature dans les plus grands médias. Les barrières sont solides, les a priori bien ancrés. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez...
Marc-Edouard Nabe a déjà publié 26 livres, avec un certain succès. Au prix d'un long et opiniâtre effort judiciaire, il est parvenu à récupérer les droits de 22 de ceux-ci auprès de ses éditeurs, profession qu'il qualifie de gros escrocs et de parasites. Désormais, ses livres ne porteront plus de codes-barres, ils ne seront plus en vente chez les libraires, mais sur Internet et dans des lieux inattendus (bars, boutiques...).
« J'ai supprimé les intermédiaires qui me semblaient inutiles, les parasites de la littérature : le libraire et le diffuseur, » déclare Marc-Édouard Nabe. « Pourquoi un auteur se contenterait-il de gagner 10 % sur son travail, quand d'autres se gavent au passage avec 34%, comme les libraires. Je ne suis pas éditeur, ni auto-éditeur, je suis plutôt anti-éditeur. J'ai récupéré les droits de 22 de mes livres ainsi que les stocks des livres qui étaient prétendument devenus introuvables. Je ne comprends pas que les auteurs se soumettent au système des éditeurs. La main-mise des éditeurs est récente, ce n'est qu'en 1913 que ceux-ci ont exigé les droits sur 70 ans sur les livres édités, laissant crever de faim les auteurs et leurs familles. »
Le livre auto publié de Marc-Edouard Nabe s'intitule « L'homme qui arrêta d'écrire ». Sans aucun service de presse (les journalistes qui veulent le lire doivent l'acheter, comme tout le monde, au prix de 28 euros), il s'est vendu à 1000 exemplaires en quelques jours. Mais Nabe a encore un grand pas à franchir, qui le libérerait définitivement des contraintes de l'édition traditionnelle qu'il dit rejeter et haïr : pour le moment il imprime de façon classique, comme on le fait depuis des siècles, par séries de 1000 unités et plus en imprimerie traditionnelle, où il faut de grandes séries pour atteindre un coût unitaire acceptable.
Or les grands prestataires de l'auto-édition moderne, dont fait partie notre client UniBook, offrent des dispositifs d'impression numérique à l'unité, en mode impression à la demande, sans surcoût, ce qui élimine d'un coup un énorme souci logistique, et rend caducs les anciens concepts d'invendus, de rupture de stocks, d'ouvrage épuisé. Le livre "L'homme qui arrêta d'écrire" est en vente sur la plate-forme mise en place par Marc-Edouard Nabe.