Il ne fait nul doute que nos dirigeants vont se ruer sur cet évènement pour faire oublier quelques chiffres et faits, dilués dans la masse d'actualités, plus ou moins heureuses !
Alors, au delà de cette très belle victoire, quoi de neuf pour commencer et commenter la semaine qui commence ?
Le chômage, bien qu'annoncé en baisse par le gouvernement continue à frapper de plus en plus de gens. En effet : " ... / ... En France, le taux de chômage a atteint 10,0%, Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage a progressé à 9,6% contre 9,5% en novembre, a précisé Eurostat ... / ... " Ne pas louper s'il ne se décommande pas, la prestation de Laurent Wauquiez sur LCP "ça vous regarde" ou Slovar sera présent pour lui poser les questions qui fâchent !
Les banques responsables du désastre économique et du chômage endémique, continuent de "promener" les décideurs politiques à Davos : " ... / ... Les banquiers et représentants des instances de régulation n'ont toutefois pas abordé la question d'un prélèvement, sous forme d'assurance, au plan mondial, destiné à faire en sorte que ce soit les banques et non pas les contribuables qui paient pour les erreurs futures. Aucun accord ferme et définitif n'a non plus été trouvé sur les autres questions. ... / ... "
La refondation du capitalisme est bien en marche !
Par contre, le chômage et la crise économique ont un prix ! Et ceux qui vont le payer sont ... les salariés !
Comme nous l'écrivions, les gouvernements ont décidé de faire travailler plus longtemps les salariés, même si les offres d'emplois se sont raréfiées et si les entreprises refusent d'embaucher les plus de 50 ans : " ... / ... "Il faudra tout simplement que nous travaillions plus longtemps", a-t-il déclaré au "Grand Jury" RTL/Le Figaro/LCI, sans donner de précisions sur la durée d'allongement du temps de travail. "C'est ce qu'il faut discuter" ... / ... M. Darcos a par ailleurs exclu toute augmentation des cotisations sociales et patronales. "Notre avis est que nous taxons déjà beaucoup et ce n'est pas par là qu'il faut passer", a-t-il jugé, ajoutant que "personne ne pense qu'il faille aujourd'hui augmenter le côut du travail en France"
A défaut de contraindre les banques, voila au moins un domaine dans lequel le gouvernement sais imposer la contrainte !
Elections/ Identité Nationale. A quelques semaines des élections régionales, les français lisent clairement dans le jeu du gouvernement et condamnent le débat sur l'identité nationale : " Pour 53,4% des Français, ce débat voulu par l'Elysée et animé par le ministère poursuit un but "électoraliste". Par ailleurs, 63% des personnes interrogées disent penser qu'il n'a pas été constructif et 61% jugent qu'il n'a pas permis de définir ce qu'était "être français", ce qui est son but affiché officiellement .. / ... "
Et enfin, on s'énerve à l'Elysée ! L'épouse du Président s'offusque qu'on puisse lui parler d'autre chose que de ses actions humanitaires : Venue pour expliquer son travail dans le cadre du Fonds mondial contre le sida, dont elle est l’ambassadrice, Carla Bruni n'aurait pas du tout apprécié d'être questionnée à propos de l'affrontement entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy (ses réponses ici ).
C'est en tout cas ce que raconte, clairement et sans précaution, ce matin, dans Le Parisien, un témoin direct de la scène, Frédéric Gerschel ; un journaliste du quotidien, présent lors de l'entretien : " (...) lors de la première coupure de publicité, elle menace de quitter les lieux. 'Je reviens d’un voyage en Afrique et la première chose dont vous me parlez c’est d’un événement qui me met forcément dans l’embarras. Je me sens piégée, j’ai vraiment envie de partir', lance-t-elle froidement". "C’est le principe de l’émission", lui aurait alors expliqué Harry Roselmack qui présente le journal inattendu dont Carla Bruni était la rédactrice en chef. Carla Bruni est finalement restée.
À l’issue de l’émission, l’épouse du chef de l’Etat aurait même longuement bavardé autour d’un buffet avec l’état-major de RTL. Frédéric Gerschel, (décidément très gonflé) met ces propos dans la bouche de la femme du chef de l'État : "Je n’ai rien contre vous en particulier, mais je regrette que les journalistes ne s’attachent souvent qu’à l’écume des choses. C’est peut-être pour ça que je me fais si rare."
Il faut dire que : "Quelque 43 % des Français pensent que Nicolas Sarkozy 's'acharne' contre Dominique de Villepin, 35 % étant d'un avis contraire et 22 % ne se prononçant pas, selon un sondage BVA pour M6 rendu public dimanche soir. Près d'une personne interrogée sur deux (49 %) dit par ailleurs souhaiter que Dominique de Villepin se présente à l'élection présidentielle de 2012. Seuls 38 % des sondés n'y sont pas favorables. L'idée séduit une majorité des sympathisants de la gauche (55 %) et recueille légèrement plus d'avis favorables que négatifs chez ceux de la droite (46 %, contre 45 %) ... / ..."
Forcément, ça crispe un peu ! Car bien qu'ayant annoncé qu'elle ne souhaitait pas obligatoirement que son époux fasse un deuxième mandat, il ne semble pas qu'elle supporterait qu'il soit battu et donc humilié, à la fin du premier !
A part ça ?
Jean-François Copé est devenu le père d'une petite Faustine jeudi, jour de l'anniversaire de Nicolas Sarkozy, a-t-on appris vendredi dans l'entourage du patron des députés UMP.
Elle est pas belle la vie, avec son lot ... d'indécences, petites mesquineries et peopleries diverses ?
Bonne semaine quand même !