Les élus de CASSOULET City sont fiers d’annoncer une
baisse de 25% du prix du m3 d’eau
Comment expliquer une telle différence ?
Pour Cassoulet city c’est une victoire à la Pyrrhus ! Comparez les montants unitaires des deux communes (1.45€/2.95€) et jugez des qualités de négociation des toulousains… Encore une fois dans l’adversité nos représentants semblent baisser les bras.
Plus d’une cinquantaine de villes françaises ont remunicipalisé la gestion de l’eau depuis le début des années 2000. Un mouvement accéléré par la croissance de l’intercommunalité, qui permet aux groupements de communes d’atteindre la masse critique leur permettant de se doter des moyens financiers, techniques et humains nécessaires à une gestion économique de ce poste. Sauf à CASSOULET CITY.
Le contrat, ne l’oublions pas, a été signé il y a 20 ans par la maison BAUDIS ! Il était assorti d’un « droit d’entrée » de 67 millions d’euros versé par la Générale des eaux (VEOLIA) qui permettait au roi de la TV numérique d’annoncer fièrement que la ville n’avait pas de dette (chercher l’habileté dans le montant de vos factures).
Mais aujourd’hui le Grand Toulouse est une réalité ; cette intercommunalité est Présidé par le maire de Toulouse ; une double casquette parfois lourde à porter.
La position du Président de l’intercommunalité est de renvoyer dans ses cordes le maire qui pourrait être en mesure de tendre la main pour trouver une solution globale et définitive sur le sujet qui nous occupe.
C’est, en effet, à la dimension de cette communauté nouvellement constituée d’apprécier les effets d’une rupture du contrat avec VEOLIA pour trouver une nécessaire homogénéité dans la gestion de l’eau sur l’ensemble du périmètre urbain. Naturellement l’on pourrait s’attendre à des refus d’une part des membres élus des communes périphériques au rang des quelles l’on a procédé avec prudence à la mise en régie des approvisionnements.
Mais il ne faudrait pas oublier que la constitution d’un groupement des communes est là pour harmoniser les moyens et les objectifs. Les villes satellites ne rechignent pas à bénéficier d’avantages urbains mis en place par la ville centrale (logistique, infrastructure, etc.…) et ne peuvent refuser de mutualiser le poste prioritaire que représente l’eau.
Pour les élus et en particulier son leader le risque est grand de « vouloir boucler » par faiblesse sur la seule négociation en cours quand on voit l’écart existant d’un approvisionnement montalbanais et toulousain…. invariablement le sujet reviendra amplifié au terme du mandat.