Vivendi -9.3%, Schneider -8.2%, Air Liquide -7.2% : sale temps pour les poids lours de la cote. Comme si les promesses de reprise s'étaient soudainement envolées, les cours de ces blue chips se sont subitement tassés. Il faut dire qu'un des moteurs de la croissance, la dynamique de la Chine marque le pas. Les bourses asiatiques abandonnent même 15% depuis la mi-janvier sur fond de resserrement du crédit pour contrer une bulle immobilière.
Le fait marquant de janvier aura été les discours offensifs d'Obama contre les banques (retour au Glass Steagall Act?) et l'impostion d'une nouvelle taxe sur les banques. Dans notre portefeuille, cela se traduit par la baisse de BNP Paribas (6.7% sur le mois) pourtant bon élève de l'Europe.
Un consensus qui se retourne
Après avoir été largement positif sur les 4000 points, le consensus se retourne et la majorité des gérants envisagent maintenant une poursuite de la baisse sur les 3600 et même 3400 points.
Il est étonnant de constater que davantage que les (bons) chiffres des résultats, c'est davantage les commentaires qui sont scrutés par le marché... et qui inquiètent !
Pourtant, les chiffres macro-économiques montrent une stabilisation, certes à des niveaux bas, mais ne se déteriorent plus.
Nous profitons donc de ce passage à vide pour nous renforcer avec un tracker L40, un tracker qui suit les variations du CAC en les multipliant par deux. Nous anticipons toujours un CAC de retour sur les 4100 points à fin mars 2010.
Le portefeuille Boursomax abandonne 4.25% sur le mois contre 5% pour le CAC 40.
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