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Quoi de commun entre la prison de Mandela en Afrique du Sud, la gastronomie française, les hetres des forets allemandes, les vignobles de Champagne, les objets laissés en 1969 sur la lune par la mission Apollon 11 et la ville utopiste d'Auroville en Inde ?A priori rien. Rien, sinon le label tant recherché de "patrimoine mondial de l'humanité" décerné par l'UNESCO.
C'est fait, depuis 1999, pour la prison de Robben Island, près de Cape Town. La demande est formulée pour les autres.Etant donné les listes déjà validées et les dossiers de ce genre qui se bousculent au portillon, je me demande s'il est bien raisonnable que je dépose, comme j'en avais l'intention, "la mise sous cloche de l'ensemble de la planète et de ses habitants les plus remarquables, les humains, qui n'ont qu'une idée : la détruire tout en mettant des étiquettes de musées partout où ils le peuvent"! Sauf que les humains en question se divisent en deux catégories distinctes : les conservateurs et les destructeurs et que le plus difficile est sans doute de les faire cohabiter.
Je reformule donc mon dossier à l'UNESCO : le label "patrimoine mondial de l'humanité" uniquement à celui/celle qui réconciliera les deux moitiés de l'humanité et pas seulement aux lieux qui en stigmatisent la trace comme les prisons ou les camps.
Le reste n'est que papier... ou meme poubelle !Merci pour votre lecture ! Thank you for reading !