La "communication" gouvernementale semble encore une fois montré quelques failles, malgré l'emploi de Thierry Saussez .
En effet, après l'émotion suscitée par le meurtre d'un couple de retraités, Brice Hortefeux s'était empressé de "communiquer" sur TF1 et d'annoncer que les "sanctions pénales" seraient "aggravées" pour les auteurs d'agressions contre les personnes âgées
Des propos immédiatement contredit par Alliot-Marie aux micros d'Europe1 :
"Les propositions en matière pénale sont faites soit par le ministre de la Justice, soit par les parlementaires"
Les magistrats ont pris part à cette "passe d'arme" pour dénoncer des propos démagogiques.
Ainsi, pour le président de l' Union syndicale des magistrats (USM), Christophe Regnard :
"C'est du grand n'importe quoi! Je conseille à Brice Hortefeux d'ouvrir son code pénal, car il existe déjà une aggravation des peines pour les violences sur les personnes vulnérables, et l'âge est un des critères de la vulnérabilité",
"[...]Ce sont des propos démagogiques, qui laissent à croire qu'on fait quelque chose, mais parallèlement on baisse le nombre de policiers et de magistrats"
"Tout est basé sur le principe de dissuasion de la peine. Or, tout le monde le sait, la dissuasion de la peine ça ne marche pas"
Hortefeux a confirmé malgré tout que "le gouvernement a proposé au Parlement une aggravation des sanctions pénales contre les individus commettant un vol au préjudice des personnes âgées, ainsi que des autres personnes vulnérables".
Et, toujours selon Europe1, il se serait plaint du comportement d'Alliot-Marie à l'Elysee