Interview 3 : raconte-moi un journaliste…

Une équipe de télévision est venue faire un reportage à la bibliothèque. Nous avons interrogé le journaliste.

Est-ce que c’est difficile d’être journaliste ?

C’est parfois difficile d’être journaliste parce qu’il faut travailler très vite pour préparer les reportages qui passent dans le journal. De plus, les personnes qui font l’actualité n’ont pas forcément envie d’être filmées ou de répondre aux questions. Quand un journaliste fait un reportage dans un pays en guerre, le travail est dangereux.

Vous travaillez combien de temps par jour ?

Cela change tout le temps. Certains jours lorsque l’on doit faire un reportage, on est parfois obligé à travailler tard le soir ou très tôt le matin. De plus, pour se rendre sur les lieux du reportage, par exemple en province, cela prend du temps. En général, nous commençons le travail à 9 heures 30, le matin. la journée se termine vers 19 heures, mais si on prépare un reportage pour le journal du soir, alors là, on reste au bureau jusqu’à 21 heures.

Aimez-vous votre métier ? Pourquoi ?

Oui, j’aime beaucoup mon métier car il me permet d’apprendre des choses nouvelles tous les jours. il me permet aussi d’aller dans des endroits où personne ne peut entrer d’habitude (par exemple les coulisses d’une salle de concert).

Faites-vous des reportages à l’étranger ?

A la rédaction de France 2, il y a un service “politique étrangère” où les jounalistes sont amenés à faire des reportages à l’étranger. Il y a aussi des journalistes de France 2 qui habitent en permanence à Washington, à Pékin, Londres, Berlin, Rome. Moi, je suis journaliste au service “société culture”, donc je travaille plutôt à Paris et en France. Je vais à l’étranger plus rarement.

Voulez-vous avoir un autre métier que journaliste ?

Quand j’étais petit, je ne voulais pas particulièrement être journaliste. J’ai choisi ce métier quand je suis entré à l’université. Aujourd’hui, je suis très content d’exercer cette profession. Donc, je n’ai pas envie de changer de métier.

[note de la modératrice : merci à Nicolas Lemarignier, grand reporter à France 2, d'avoir répondu à nos questions]