Enfin, si on peut parler de restaurant.
Car oui, les restaurants à Hull y'en n'a pas à tous les coins de rue. En fait, il y a beaucoup de "food place" (endroit où on vend de la nourriture) mais je les comparerai plutôt à des pizzerias à emporter : on commande au comptoir, et on s'assied sur un banc, puis quand c'est prêt on repart chez soi pour manger ce que l'on vient d'acheter. Ou, au mieux, à un Pizza Paï ou un Flunch. Genre restaurant qui n'est pas un restaurant. Et le troisième type c'est le pseudo pub qui sert des plats.
C'est dans ce type de restaurant que nous sommes allés. A force de regarder les cartes dans la rue, nous nous sommes décidés pour un pub immense : The William Wilberforce.
William Wilberforce était un politicien anglais, membre du parlement du Yorkshire (donc la partie de l'Angleterre où nous nous trouvons), qui fut à l'origine de l'abolition de l'esclavage (ou de la traite d'esclaves) en Angleterre. Il est né à Hull, mais en est parti suite à la mort de son père. L'automne de ses 23ans, il est parti en France avec un de ses amis pour perfectionner son français... Voilà pour le chapitre historique !
Le bâtiment dans lequel se trouve le pub ressemblait à une ancienne rédaction de journal, avec une grande salle, et une grande mezzanine, et plein de petites pièces autour avec marqué "manager" "director"... sur les portes.
- "One fish Pie, one scampi and chips and a bottle of still water" (Une tourte au poisson, une écrevisse et frite et une bouteille d'eau plate)...
- "Which table ?" (Quelle table?) ...
- "Euh... this one" (euh celle ci... en montrant du doigt).
Bref, on saura pour la prochaine fois qu'il faut :
1) passer la commande au comptoir
2) noter le numéro de la table que l'on a choisi pour manger
3) prendre ses sous car on paye dès qu'on a commandé
4) attraper du sel et des sauces si besoin sur le chemin du retour du comptoir car les plats ne sont ni salés ni poivrés.
Mais la pie au poisson était quand même meilleure et plus originale : avec des dés de saumon et de haddock, des pommes de terre sur le dessus et une crème avec des poireaux dans le fond.
Et à la fin du repas, nous étions très bien calés, même pas besoin de dessert !