Il faut séparer les élus mampaka-kabamba(cdh-ecolo)

MAMPAKA-KABAMBA

(CDH-ECOLO) :

une polémique communautariste de trop !

BRUXELLES Un fait divers peu anodin qui a été relaté vendredi dernier par le journal La Capitale, sur des accusations de séquestration lancées par l'échevin bruxellois cdH Bertin Mampaka et aussi député régional, à l'encontre de l'ex-sénateur Ecolo Bob Kabamba , déposant à son tour une plainte pour diffamation et calomnie ; une bagarre entre des élus ECOLO et CDH de la coalition de l'Olivier II, deux politiciens d'origine immigrée congolaises qui se sont battus dans un restaurant bruxellois sans doute pour une divergence de position sur la situation en République démocratique du Congo, les intérêts de notre pays semblent passer au second plan, malgré que largement mandatés pour s'occuper uniquement des charges pour lesquels ils furent élus.

Une pratique qui semble connaître de plus en plus de dérapage de bons nombres d'élus d'origine étrangère et qui devient inquiétante pour la sécurité nationale et la défense de la majorité des citoyens encore belge !

Peut-on tolérer un tel dérapage et un manque de maîtrise de ces deux représentants politiques de ces niveaux d'élection, qui démontrent à quel point les listes communautaristes fortement prisées au détriment du refus de candidats belges des partis de l'Olivier (PS-CDH et ECOLO) et du MR qui s'élargit ouvertement  aux musulmans depuis son nouveau Manifeste de son congrès de dimanche pour « Mieux vivre pour tous », sont bien voués à apporter des différents complexes pour l'avenir et totalement extérieur aux affaires belges.

Bientôt ces représentants officiels s'exprimant au nom de leurs communautés minoritaires supplanteront les aspects politiques de la majorité des Belges et des problèmes urgents du pays, des problèmes qui ne doivent pas être débattus dans nos hémicycles politiques et pour lesquels ils n'ont pas été élus, mais cela devient une pratique courante de cette catégorie d'élus.

Ils prennent des responsabilités au sein des partis qui les ont utilisés comme "machine à voix", puis se tournent vers des activités à l'étranger dans leurs propres pays d'origine, jusqu'à créer des partis avec les deniers de leurs mandats politiques, honteusement payés par les électeurs, lorsqu'ils ne sont pas cumulés avec d'autres postes, le cas notamment du PS Bea Diallo, échevin, député bruxellois et administrateur de société privée, constitue une des multiples autres facettes de ces dérives des partis, ils consacrent plus de temps dans leur fonction à régler les problèmes de leurs ressortissants que des belges autochtones eux-mêmes.

Faut-il dorénavant exclure toute représentation d'élus politiques d'origine étrangère au sein de notre politique belge, car plus préoccupés par les tensions politiques et les intérêts de leurs pays et collectivités au détriment des missions qui leurs sont imparties dans les dossiers strictement belgo-belges ?

Vous me direz que nos politiciens comme Laurette Onkelinx (PS), ministre des Affaires sociales et de la Santé publique se rend en RDC pour s'intéresser au développement des mutuelles du Congo à l'invitation du ministre congolais de la Santé, Auguste Mopipi Mukulumanya, deux semaines après celle du chef de la diplomatie belge, Steven Vanackere (CD&V), et alors que le président congolais Joseph Kabila a annoncé avoir invité le roi Albert II à assister aux commémorations du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge, le 30 juin prochain.

Plus de dépenses somptueuses par et pour l'étranger, il faut croire que la crise économique, les questions de l'emploi, de la sécurité et notamment de l'application de la réforme des pompiers toujours non aboutie depuis 2007,ne sont plus leurs priorités, mais quel politicien, quel parti s'occupe encore des affaires du pays ?

A quand du concret et l'abandon du pouvoir à n'importe qui, en tout cas encore rarement à de vrais compatriotes...?