Suppressions de postes et réforme du système de recrutement des enseignants arrivaient en tête des revendications des milliers de manifestants présents pour battre le pavé samedi après-midi. Ils ont ainsi répondu à l’appel unitaire lancé par la FSU, la CGT Educ'action, le SNALC-CSEN, le SNLC-FAEN, la FIDL et l’association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES), rapporte l’AFP.
Selon les premières estimations données par la FSU, on comptait 12 000 manifestants, pour former le cortège qui a quitté la place Denfert-Rochereau en début d’après-midi. Pour la police, on était plus proche des 8 000 participants. Après la mobilisation assez faible du jeudi 21 janvier, force est de reconnaître que les syndicats et organisations du monde de l'éducation ont du mal à mobiliser autour de mouvements restreints à une seule journée.