Parce que sauver la planète est affaire de gens sérieux, j’ai décidé, suite à un article paru dans le Figaro magazine, de me pencher sur quelques idées qui, si elles sont proposées par des personnalités incontestables ( prix Nobel, scientifiques reconnus et ingénieurs de renom) n’en paraissent pas moins farfelues.
Du soufre pour refroidir l’atmosphère.
Des réflecteurs dans l’espace pour mettre la terre à l’ombre.
Roger Angel astronome et expert en optique propose quant à lui d’utiliser des miroirs pour détourner les
Produire du plancton dévoreur de CO²
L ‘idée, n’est pas nouvelle et semble assez simple : Le sulfate de fer a la propriété de faciliter le développement d’algues planctoniques : Il suffit alors d’en déverser quelques tonnes dans l’océan pour que la zone se transforme rapidement en une véritable forêt de phytoplanctons capables de redynamiser un écosystème marin pauvre. Ce plancton absorbe le CO2 dissous dans l’eau en provenance de l’atmosphère. Mais les expériences montrent qu’une partie des algues planctoniques ne coulent pas quand elles meurent et qu’en contrepartie elles libèrent alors en surface le CO2 ingéré, qui repart… dans l’atmosphère !
Des bateaux blanchisseurs de nuages.
Des arbres artificiels qui captent le CO²
Un chercheur américain propose de fabriquer des arbres synthétiques composés d’un pilier et d’une structure équivalente aux branches. Dans ces branches, à travers lesquelles passe l’air, le gaz carbonique est capté par de la soude caustique, ce qui produit une solution liquide de bicarbonate de sodium. La solution est ensuite transportée par des gazoducs et traitée pour en extraire le CO2. Il ne reste plus qu’à compresser celui-ci pour le stocker soit sous terre, soit dans les océans. Solution présentant un caractère important de faisabilité avec un coût limité.
Utiliser le désert comme une source d’énergie.
Selon l’inventeur du système d’irrigation par pulvérisation d’eau de mer, il suffirait de couvrir 1 % des déserts de panneaux solaires pour
Produire de l’électricité dans des atolls artificiels
Les éoliennes ne produisent de l’électricité que quand il y a du vent et ne servent à rien si le vent arrive à un moment où le besoin en
Il faut ensuite vider ces atolls pour qu’ils puissent produire à nouveau de l’électricité : Un coup de vent en pleine nuit, alors que le réseau n’a pas besoin d’électricité, et l’énergie produite par les éoliennes est utilisée pour vider les atolls grâce à des pompes. Ces atolls fonctionnent comme des barrages hydroélectriques et deviennent de véritables batteries capables de stocker l’énergie éolienne. Tout semble prêt. Reste le problème du coût (proche du prix d’une centrale nucléaire) et celui de l’esthétique, toujours contestable.
Et vous amis lecteurs, n’auriez vous pas un projet au fond d’un carton prêt à en faire un de carton pour sauver la planète ?