Facebook ? Trop 2007. Twitter ? Trop…actuel.
Avec tous ces récents changements en matière de communication on-line, on peut alors se poser des questions quant à la future plateforme à la mode : qui pourrait s’imposer sur ce marché, et comment ?
Google a alors développé une idée assez originale : celle de retourner aux origines (le mail) en y ajoutant tout le savoir-faire d’aujourd’hui. La firme californienne a donc sorti Wave, sa nouvelle « super messagerie ». Apparu il y a déjà quelque mois, Wave est encore peu accessible actuellement (c’est une bêta privée, et certains utilisateurs commencent même à vendre leurs invitations sur eBay).
Google Wave, c’est l’e-mail revu et corrigé, l’e-mail du web2.0. Il combine les tendances de communication de ces dernières années (mail, messagerie instantanée, microblogging..).
Pour ma part, j’estime que c’est l’un des meilleurs outils collaboratifs jamais inventé ; imaginez vous, avec vos collègues, devant un grand tableau blanc. Tout le monde peut écrire sur ce tableau, reprendre ce qui a déjà été dit, insérer des photos, des vidéos, inviter des autres personnes…Voici une vidéo (en anglais) expliquant son fonctionnement
Google Wave a le potentiel pour influencer sérieusement les méthodes de travail en entreprise. Car en plus de pouvoir partager et éditer du contenu, les usagers peuvent également partager des documents. En effet, Google Doc s’intègre parfaitement à Wave. La communication est améliorée, le partage des idées immédiat.
Alors oui, cet outil nous apparait assez plaisant à utiliser d’un point de vue collaboratif, ou même pédagogique : les perspectives sont grandes.
Mais si on y réfléchit, on se rend vite compte qu’une fois de plus, ce sera encore Google qui hébergera toutes les discussions, avec tous les problèmes de confidentialité qu’on lui connaît. Les discussions pourront être soumises à la lecture par des robots, pour faire de la publicité (comme dans Gmail).
tag « vengeur » sur une pub Chrome près d’Edimbourg, dénonçant le stockage d’un très (trop ?) grand nombre de données sur les serveurs Google. Photo par Bisonbison, utilisée sous licence Creative Commons BY-NC-SA. Trouvée via Framablog