La France est réputée pour ses « paperasseries » administratives excessives, mais elle fait des efforts : en 2005 le gouvernement a constitué la direction générale de la modernisation de l’état. Et parmi les différentes sections de la DGME existe « un service interministériel placé auprès du Premier ministre, mis à la disposition du ministre chargé de la réforme de l’État. Son rôle est de favoriser le développement de systèmes d’information permettant de moderniser le fonctionnement de l’administration et de mieux répondre aux besoins du public ».
Le grand public peut donc se connecter à mon service-public.fr, qui permet au citoyen français de : déposer et consulter ses déclarations fiscales, s’abonner aux offres emploi ANPE, consulter son dossier CAF, obtenir des extraits de casier judiciaire, consulter les remboursements des soins médicaux, demander une bourse ou un logement étudiant.
La « e-administration » commence donc petit à petit à envahir le service public. Si bien que plusieurs grandes villes, dont Rennes, ont elles-aussi décidé de développer (à leur échelle) l’utilisation des TICs pour leurs citoyens.
Le guide « vivre à Rennes », existant déjà sous format papier, a été décliné sous la forme d’une application iPhone. Les propriétaires du terminal Apple pourront alors afficher les lieux d’intérêt sur leur écran, par rapport à leur position grâce à la géolocalisation.
Description de l’application sur le site de la ville de Rennes : « L’application a été développée par la société Niji, permet en outre une recherche de ses points d’intérêt par thème. Elle dispose également d’un guide pour se rendre vers les lieux d’intérêt ou d’avoir une mise en relation téléphonique. Ce développement s’inscrit dans la programme de réalité augmentée de la Ville de Rennes. Pour tester l’application, il suffit de la télécharger depuis l’Apple Store. »
Cependant, l’iPhone n’est pas LE standard du marché, et l’utilisation de cet outil (qui semble être une excellente initiative) reste limitée. Le développement de la compatibilité avec d’autres smart-phones (prévu en 2010), ainsi qu’un peu de publicité, permettrait sans aucun doute d’accroître le nombre d’usagers, ce qui serait bénéfique pour la ville. En effet, les utilisateurs de l’application se déplaceront à travers Rennes pour découvrir, sortir, et pourquoi pas consommer.