Les deux hommes décident de partager un appartement. Très vite, Watson, médecin de son état, en convalescence à Londres et sans le sou, va se trouver mêlé, sans vraiment le vouloir, à une sombre histoire de vengeance et de meurtre, un double assassinat.
Si l’on compare ce portrait du jeune Sherlock (il n’a que vingt-sept ans lorsqu’il fait la connaissance de Watson) au reste de la série, il est évident que la personnalité du Maître n’a guère changé au fil de son étonnante carrière. Sa manie du secret, ses habitudes bohèmes et sa piètre opinion de la police officielle sont déjà en évidence ici ; même s’il n’est fait pour le moment qu’une simple allusion à sa toxicomanie, ses autres vices et ses vertus ne tardent pas à être révélés au lecteur.
Peut-être la publication de cet ouvrage ne remplit-elle pas au début les poches de son auteur, mais il avait bel et bien planté le décor de ce qui allait devenir l’une des plus grandes réussites littéraires de tous les temps.
Éditions ANATOLIA