Passagère du silence, Fabienne Verdier
Passagère du silence. Fabienne Verdier. éd. Albin Michel. 311 p.
Résumé :
Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher seule, au fin fond de la chine communiste, les secrets oubliés de l’art antique chine était-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s’est pas posé la question : en ce début des années 1980, la jeune et brillante étudiante des Beaux-Arts est comme aimantée par le désir d’apprendre cet art pictural et calligraphique dévasté par la Révolution culturelle. Et lorsque, étrangère et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une école artistique régie par le Parti, elle est déterminée à affronter tous les obstacles : la langue et la méfiance des Chinois, mais aussi l’insupportable promiscuité, la misère et la saleté ambiantes, la maladie et le système inquisitorial de l’administration… Dans un oubli total de l’Occident, elle devient l’élève de très grands artistes méprisés et marginalisés qui l’initient aux secrets et aux codes d’un enseignement millénaire
De cette expérience unique sont nés un vrai récit d’aventures et une œuvre personnelle fascinante, qui marie l’inspiration orientale à l’art contemporain, et dont témoigne son extraordinaire livre d’art L’Unique Trait de Pinceau.
Le reste.
Je ne suis pas adepte des autobiographie en générale mais celle-ci est très bien écrite. Je me suis laissé emporter par l’histoire de Fabienne Verdier. Je ne connais pas bien la Chine et le
monde asiatique, à aucun niveau. Le récit de Fabienne Verdier fait autant découvrir l’art et la philosophie Chinoise que l’histoire du pays.
En partageant tout ce qu’elle a vécu pendant son séjour dans la région du Sichuan, elle nous fait aussi partager la poésie des moments forts de son séjour. Il est impressionnant de lire à quel point la dureté de la vie que Fabienne Verdier a mené là-bas ne l’a pas empêché de rester et de persister dans sa voie. Le livre s’apparente beaucoup à une quête initiatique.
J’ai bien aimé le côté thématique des chapitres. En effet, le récit n’est pas totalement chronologique mais un souvenir en amène un autre. Ainsi, Fabienne Verdier nous ballade entre le Tibet et la maison du thé à côté de l’institut. On a vraiment l’impression de vivre l’apprentissage de la peinture en même temps que Fabienne Verdier.
En tout cas, il est évident que ce récit nous transporte à l’autre bout du monde. Et à la fin de lecture, je n’avais qu’une envie aller voir une exposition des peintures de Fabienne Verdier, l’histoire de mettre en image tous ces mots d’une autre manière que par mon imagination.
Fabienne Verdier est l’auteur d’un livre d’art :
Si vous souhaitez découvrir l’univers de Fabienne Verdier je ne peux que vous conseiller d’aller par ICI.