LA GAULE UNIE FORMANT UNE SEULE NATIONANIMEE D'UN MÊME ESPRIT PEUT DEFIER L'UNIVERS
Vercingétorix à ses troupes, d'après César, Guerre des Gaules, VII, 29.
Défier l'univers... Assumer son destin, tenir sa place. Cette belle phrase, placée en lettres de bronze sous la statue de Vercingétorix à Alésia depuis le temps de Napoléon III, rappelle avant tout que la division est le propre des Gaulois, depuis toujours. Fiers et enracinés les Gaulois, attachés à leurs peuples - à leurs régions dirions-nous aujourd'hui - , et jaloux du voisin. Mais face à la menace extérieure, face à la menace tout court, on se souvient que l'on est aussi Gaulois, et non seulement Lemovice, Calète ou Trévire. Et l'on forme alors, sous le regard inquiet de tous, la terrible nation gauloise, celle qui fit trembler Rome pendant des siècles et qui résista si longtemps aux soubresauts titanesques de l'immense orient germanique et asiatique.Pris quelque peu à rebrousse poil au moins depuis le jacobinisme révolutionnaire, les Gaulois ont oublié qu'ils sont les fils de ces peuples dont les origines se perdent dans l'obscurité de la préhistoire et qu'ils peuvent, à l'occasion, accomplir l'impossible s'ils se souviennent qui ils sont. Défier l'univers. Défier le Nouvel Ordre Mondial.