Rapport du GIEC : L'alarmisme fondé sur... des travaux d'étudiants
Publié le 31 janvier 2010 par Copeau
@Contrepoints
Une nouvelle bombe vient d'exploser, affectant une fois de plus la crédibilité scientifique du GIEC et donnant des arguments aux sceptiques pour qui c'est un organisme aux fins politiques et non scientifiques.
Le journal britannique The Sunday Telegraph a révélé que le GIEC (IPCC en anglais), avait appuyé ses prévisions alarmistes en matière de fonte des glaciers dans les Andes, les Alpes ou en Afrique, sur des travaux d'un étudiant en master de géographie à l'université de Berne, lequel s'appuyait sur des interviews de guides de montagne des Alpes... Autre source mentionnée selon l'AFP, une revue d'alpinisme.
Le GIEC, qui avait défendu la qualité et l'honnêteté de son travail en arguant que les précédents incidents similaires étaient des erreurs occasionnelles voit sa crédibilité sérieusement entachée et surtout l'objectivité de ses conclusions mises en doute de façon de plus en plus large. Plusieurs chercheurs qui soutenaient jusqu'à ces derniers jours l'organisme ont appelé à la démission du président de l'organisme, Rajendra Pachaudri.
Ces dernières semaines ont vu de nombreux autres incidents similaires :
Le climategate a mis en lumière une corruption du processus de relecture par les pairs, afin d'écarter les arguments scientifiques de chercheurs sceptiques du réchauffement climatique.
le GIEC a ainsi du retirer d'autres affirmations sur la fonte des glaciers, qui s'appuyaient sur des documents non scientifiques fournis par des ONG écologistes comme le WWF (Glaciergate).
le président du GIEC, Rajendra Pachauri, a par la suite été très critiqué pour avoir tiré profit de ces affirmations infondées en obtenant une subvention de plusieurs millions d'euros pour un organisme qu'il préside.
l'absence de fondement de prévisions inquiétantes sur les menaces pesant sur la forêt amazonienne a elle aussi affecté la crédibilité du GIEC comme organisme scientifique indépendant (Amazongate). On notera également la présentation du lien entre réchauffement climatique et catastrophes naturelles.
Image : Le glacier de Moiry dans le Val d'Anniviers avec le Grand Cornier et la Dent Blanche. Photographie d'Albins, licence GNU FDL 1.2 Attribution