Ce soir ma Fraise se ramène à la Télé, chez Question pour un Super Champion, pas moins. Champion simple, je le fus un jour de 2003 avant de me vautrer piteusement à l’émission suivante sur un questionnaire jugé facile par tous mes potes goguenards. Je n’étais, ni ne suis encore, accro des jeux télévisés mais j’eus l’occasion de participer à des sélections à Bayonne où je grattais alors pour le canard local. Adepte du journalisme d’immersion, je concourus donc pour raconter à mes lecteurs et… fus déclaré reçu pour de vrai. Résultat : deux passages consécutifs à la télé puis plein de gens, les jours suivants et même bien plus tard, me reconnurent dans la rue ou en diverses circonstances. A défaut d’avoir une belle tête de vainqueur, je n’en étais pas moins reconnu champion un jour, champion toujours !
Quand la prod’ me rappela cet été, je fus tout surpris. Moi, champion un jour à la petite semaine, on m’invitait à devenir champion du dimanche ? Eh bien oui. Comme je suis joueur et aussi parce que j’avais conservé une tendresse particulière pour Question pour un Champion dont je ne rate jamais les soirées spéciales, je finis par accepter. Je suis donc visible tout à l’heure à 17 h 55. Si vous voulez voir ma Fraise, ne ratez pas le début car mon passage fut bref ! Avis aux amateurs : entre champion et super champion, il y a un sacré saut qualitatif. Devenir champion en semaine, c’est accessible à tout un chacun nanti de la culture générale qu’il s’est constituée selon son itinéraire de vie et avec un peu de chance dans les questions. Devenir champion le dimanche, jour du seigneur qui là s’appelle Julien Lepers, c’est une autre paire de manches. J’ai découvert alors des candidats hyper préparés, comme pour un concours de classes préparatoires, gavés de fiches botaniques, de chronologies et d’atlas… Tous ou presque entraînés dans des clubs studieux et équipés des mêmes buzzeurs que sur le plateau de télé…
(la suite tout à l’heure !)