Les masques

Par Christophe Le Vaillant @mceogroup
Voici un texte que m'a fait découvrir François LABADENS, ancien directeur de la Communication du groupe Usinor désormais ArcelorMittal, il y a quelques années.
Ce texte du XVIIème siècle est toujours dans l'actualité. Je voulais le partager avec vous chers lecteurs, chères lectrices qui lisez ce blog et dont la communication est le métier ! Dans votre profession, il vous arrive de faire tomber les masques, d'être confontés au mensonge d'une situation, d'une circonstance ou à la vérité d'un Homme. Parfois même il peut vous arriver d'être en dichotomie entre ce que vous êtes et ce que vous faites... Dur ! dur.. la com' ! Dans ces moments-là, ce texte qui n'est pas de Saint-Augustin vous pemettra de retrouver vos repères !Communicants de tous les pays, repoussez le spleen ! Savourez ce moment de vérité ! Et dites-vous que, malgré tout, nous faisons chacun à notre façon le plus beau métier du monde... Alors...
"Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible avec toute personne. Dites doucement et clairement vos vérités et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux ;Il y a toujours plus grand ou plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle envers la vertu, qui existe. Nombreux sont ceux qui recherchent les grands idéaux, et partout la vie est remplie d'héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié ; Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain, mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Qu'il vous soit clair au nom, l'univers se déroule sans doute comme il devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit la conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tachez d'être heureux".
Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu.