Fronde anti-sarkozyste : même dans la Police…
Dans ce fatras de sur-médiatisation dans lequel un journaliste n’y retrouverait pas ses petits, l’information est passée comme une lettre à la poste… (tant qu’elle n’est pas encore tout à fait privatisée…).
Pourtant, c’était un crash-test important pour le gouvernement, ceci d’autant plus qu’on ne peut oublier qu’un certain si petit Nicolas a posé en inoubliable « Ministre de l’intérieur. »… et que ce scrutin là avait donc bien valeur symbolique : je veux parler ici des élections professionnelles dans la Police.
Selon le leader syndical Nicolas Comte, de L’Union SGP Unité Police, qui vient d’emporter ses élections (malgré ce qu’en pourrait laisser croire la campagne de désinformation assez malhonnête du syndicat Alliance, proche du pouvoir) :
« le malaise dans la police nationale est profond, la politique du chiffre s’accroît alors qu’en même temps nos moyens financiers diminuent et les effectifs baissent« .
Là comme ailleurs dans la fonction publique, toujours et partout la même logique… ravageuse.
Dans les forces de l’ordre, les manifs peuvent faire désordre… Mais n’en demeurent pas moins révélatrices d’un grand malaise, dans un corps d’état peu habitué aux démonstrations de force de ce type… On appréciera donc l’événement à sa juste valeur.
Aussi n’était-il pas inutile de braquer à présent mon petit projecteur personnel sur cette information intéressante et la situation de ces professionnels si mal-aimés (pas toujours à juste titre) qui sont généralement peu appréciés à gauche alors que, Ô surprise, eux aussi sont majoritairement… de gauche ! CQFD.